Les pilotes du team VTSC : Benoît – n°230

Publié le 25 septembre 2012

Benoît, du haut de ses 26 ans, c’est le benjamin de l’équipe comme ne l’indique pas son pseudo, perenoel. Mais ce n’est pas forcément le moins ambitieux, même si les méthodes pour arriver à ses fins peuvent sembler… particulières !
Portrait d’un motard un peu casse-cou, un peu bricoleur, un peu beaucoup marrant.

Quand as-tu commencé la moto?
Je fais du deux roues (scooteur) depuis mes 14 ans, il faut bien se déplacer pour aller bosser. J’ai passé le permis A à 19 ans, juste après le B, en 2005, tout naturellement pour étancher ma soif d’adrénaline à défaut d’autres sports extrêmes.

C’est-à-dire ? Qu’as-tu fait comme sports et pourquoi as-tu arrêté ?
J’ai fait dix ans de skateboard, du snowboard, du montainboard (mixte en snow et skate) et un peu de kayak en eau vive.

De toute façon, je suis attiré par tout ce qui est dangereux. Je me suis beaucoup blessé en skate (une dizaine d’entorses et de fractures) et comme ma carte de fidélité au CHU a expiré, je suis contraint d’arrêter. En remplacement, la moto est un peu le mixte parfait de ce que j’aime : voyager, glisser et me faire quelques montées d’adrénaline.

Quelles sont tes expériences marquantes ?
En premier, mes cascades! Par chance, contraitement au skate, je ne me suis jamais blessé en moto et pourtant c’est pas faute d’essayer. Je m’en sors bien mais on ne peut pas en dire autant de mes motos. D’ailleurs c’est un peu pour ça que je ne roule plus qu’en supermotard : moins fragile et réparable à moindre coût.

Mais il n’y a pas que les chutes dans la vie, il y a aussi quelques grands voyages en moto, comme la Corse et la Slovénie avec Cyril et Marie. J’ai touché aussi à la compétition, d’abord en Endurance racing twin pendant les week-ends WERC. Puis maintenant avec les rallyes depuis 2010, ma nouvelle passion. J’adore, il y a une ambiance que je n’ai jamais retrouveée dans une autre discipline, surtout la nuit. J’ai particulièrement apprécié le Sun rallye l’an dernier : des spéciales bien longues, un routier vraiment compliqué et usant.

Quels sont tes objectifs pour ce Moto Tour ?
Ben gagner bien sûr ! Je sais très bien qu’à la loyale je n’ai aucune chance donc j’ai un plan machiavélique : laxatif pour les autres pilotes et j’ai promis une récompense à ceux qui feront quelques attaques suicide lors des épreuves sur piste, promesse que je ne tiendrai pas bien entendu ! (rire… ou pas)
Plus sérieusement, j’ai vraiment envie d’être bien classé (ego oblige). Il y a aussi la course dans la course avec les copain(e)s. Pour l’état d’esprit, je pars plutôt tranquille car c’est quand même mes seules vacances de l’année. Je compte aussi sur nos soirées. Entre pilotes et assistants, je vous garantis qu’il y aura de l’ambiance.

Avec quelle moto vas-tu courir ?
Un 690 SMR de 2008 : j’ai toujours eu envie d’un KTM depuis que j’ai le permis. L’ancien propriétaire, un bon ami, a dû s’en séparer pour cause de santé. Je n’ai pas réfléchi plus de 10 secondes. C’est une bonne moto, fiable (enfin pour l’instant) avec un bon châssis et un moteur à sensations après la petite prépa qui va bien.

On a vu passer sur le mur Facebook du team une photo de toi dans une remorque fermée avec la mention «Ça a du bon un menuisier dans une équipe». C’est quoi cette remorque ?
Exit mon camion, voici ma nouvelle garçonnière. Je suis assez fainéant donc monter et démonter une tente, refaire mon sac tous les jours, ce n’est pas pour moi lors d’un événement comme le Moto Tour. S’il pleut ou s’il fait froid, je serai sûr de bien dormir. Et c’est un lieux de stockage de plus pour tout le bordel que l’on devra emporter.

Comment penses-tu que la semaine va se dérouler ?
Mal. C’est pour ça que je me suis inscrit.

Est-ce que tu connais bien les autres membres de l’équipe ?
Je roule quasiment tout le temps avec Cyril et Marie. Jean-Marc, je l’ai vu seulement trois fois mais c’est déjà un bon ami. Avec Séb, on se voit une a deux fois tous les ans depuis quatre ans environ pour de grosses balades ou des rallyes.
Par contre je ne connais pas du tout les assistants ou alors je ne les ai vus qu’une fois. Mais je n’ai pas de doute sur notre bonne entente. Comme on dit, les amis de mes amis sont mes amis. Encore un vrai grand merci à eux pour leur dévouement.


Moto, Rallyes routiers