Le jour J se lève. Le matin, il y a notamment la course de side-cars, que j’attends avec impatience. Finalement, grosse déception, c’est nettement moins impressionnant que les sides en rallye. Certes ça va vite, c’est efficace, mais le singe ne sort pas autant que sur route, le panier ne lève pas. Il y a plus de spectacle sur le tour d’honneur, quand le vainqueur fait un burn ou quand le singe de l’équipage français Terca fait le poirier dans son panier, que pendant la course.
Burn |
Arrive donc l’heure tant attendue…
Les girls se mettent en place. Les pilotes aussi.
En rang serrés |
L’évolution des pilotes Julien Da Costa (vainqueur) au départ |
Et c’est le top du départ, les pilotes bondissent vers leur machine. C’est à celui qui arrivera le plus vite. Sur une aussi courte distance, les meilleurs sont synchro.
Go |
Synchro |
Et c’est parti pour 24 h. |
Pendant que les pilotes tournent, la vie dans les stands s’organise.
Il y a de l’attente |
Encore de l’attente |
Beaucoup d’attente |
Les heure sont rythmées par les ravitaillements et les changements de pneus.
Et il y a parfois des arrêts non désirés… Pour ne pas abandonner, quand un pilote tombe en panne ou chute sur le circuit et ne peut pas repartir, il doit rentrer jusqu’à la voie des stands seul. Ce n’est qu’arrivé à la voie des stands qu’il a le droit à l’aide de deux mécanos.
Poussette |
Pendant la nuit, un des pilotes du team 161 chutera au chemin des boeufs avec à la clé une roue avant tordue. Je ne sais pas comment il a fait pour regagner les stands car sur la voie des stands, les mécanos se relayaient pour arriver faire avancer la moto… Ce sont des moments très forts de la course : le pilote a mis 45 mn pour faire les deux kilomètres entre sa chute et la voie des stands, la remontée de cette voie s’est faite sous les encouragements et les applaudissements de toutes les équipes. Je suis trop émotive, je n’ai pas pu prendre de photos.
(A suivre)