Les pilotes du team VTSC : Marie – n°205

Publié le 25 septembre 2012

La petite dernière inscrite au Moto Tour de notre équipe, c’est Marie, alias Marinette. Honneur aux demoiselles, c’est elle qui inaugure la série de portraits des cinq pilotes du team VTSC.
Marie va apporter sa touche de féminité au team…

Ou pas ! Parce qu’elle n’a pas peur de mettre les mains dans le cambouis, quand il faut faire une vidange ou changer un pneu.

Quelques questions pour mieux la connaître :

Depuis quand et surtout pourquoi fais-tu de la moto ?
Officiellement, j’ai le permis depuis 2005 mais cela ne fait que 4 ans que je roule régulièrement. La moto est une passion qui m’offre un avantage incroyable : me déconnecter de tout. Elle me permet de découvrir avec Cyril des paysages splendides, de rencontrer des amis et de me dépasser.

Quelles sont tes expériences marquantes ?
Toutes les balades que j’ai pu faire sont ponctuées d’anecdotes mémorables mais je crois que le tout premier fait marquant dans le monde de la moto n’est pas en moto : quand j’ai recherché un stage pour mes études, une seule personne m’a ouvert les portes de son commerce en me disant, « c’est génial, viens quand tu veux ! ». C’était Eric, de Dafy Dijon, qui m’a fait goûter à la potion magique motarde.
Il y a aussi eu le voyage en Slovénie. Quand nous nous sommes dit avec Cyril « Destination Ljubljana » il fallait une petite dose de courage ou d’inconscience. La traversée des Alpes était aussi excitante à organiser qu’à vivre et nous avons passé des moments qui resteront gravés à vie dans nos mémoires. Comme l’arrivée à une ferme-auberge slovène en fin de journée, après trois journées et 1200 km de petites routes et de flotte dans les pattes : les propriétaires nous attendaient avec rillette et verre de liqueur, faits maison bien sûr, pour nous mettre dans l’ambiance. On se serait cru dans les bronzés font du ski. Je crois que c’est ce que je préfère dans la moto : c’est une machine à fabriquer des sensations et des souvenirs incroyables permettant de profiter de tous les instants qu’offre la vie. Cerise sur le gâteau, j’ai cette chance énorme de pouvoir les vivre avec Cyril.


Le meilleur moment dans une balade moto, c’est la sieste.

Et au niveau rallye ?
Cette année, j’ai participé à mon tout premier rallye moto, celui de l’Ain. La tension était palpable et il fallait me prendre avec des pincettes, mais j’ai passé un super week-end. Avec en plus un classement pas trop mauvais pour un premier rallye. Bon je me dis que j’ai raté tel départ, qu’il aurait fallu passer tel ou tel virage sur telle trajectoire, je me suis demandé tout le temps si j’avais pointé dans la bonne minute. Mais ce qui est génial, c’est de discuter avec tout le monde. Le matin, on part sans connaître forcément les autres concurrents et en fin de week-end, on partage tous l’apéro en discutant du prochain rallye qui nous permettra de nous retrouver. Je n’ai jamais vécu une telle ambiance dans d’autres compétitions sportives.

(photo Guillaume Leprince)

Dans l’équipe, tu es la dernière inscrite au moto tour, car au départ de l’aventure du team VTSC, il n’était pas prévu que tu viennes. Pourquoi ce changement, qu’est-ce qui t’a décidé à venir toi aussi ?
C’est justement ce week-end rallye de l’Ain qui m’a décidé à participer au DDMT. Depuis que je fais de la moto, je regarde les vidéos et les articles sur le DDMT en me disant que cette aventure doit être incroyable à vivre mais impossible pour moi, trop difficile pour la pilote que je suis, trop chère. Quand l’équipe a commencé à prendre forme, cela me faisait de plus en plus envie… Grâce au rallye de l’Ain, j’ai pu me rendre compte de ce que pourrait être une participation au DDMT. Les conditions optimales de cette année ne se reproduiront sans doute plus : disponibilité de temps, d’argent, d’énergie à consacrer à ce projet, des assistants qui acceptent de nous aider durant ces 10 jours, des amis qui peuvent vivre avec moi ce défi et surtout c’est le dixième anniversaire du DDMT qui s’annonce incroyable. Il était hors de question de laisser passer cette chance !

Quels sont tes objectifs pour ce rallye ? Dans quel état d’esprit y vas-tu ?
Mon tout premier objectif est de pouvoir me dire à l’arrivée très simplement « je l’ai fait !». En 8 jours et 3 000km, beaucoup de choses peuvent survenir, je souhaite avant tout me faire plaisir et arriver à Toulon sur ma moto. Il va falloir gérer la fatigue, le road book, les chronos sur le routier mais aussi sur les spéciales quels que soient le temps et l’état des routes, les galères que l’on va forcement rencontrer…
Nous sommes presque 220 partants donc atteindre le milieu de tableau pour une première participation avec mon manque d’expérience me satisferait. Cependant mon esprit de compétition est bien présent pour me faire viser un podium en classement féminin !

Parle-nous un peu de ta moto : pourquoi celle-là ? Depuis combien de temps l’as-tu ?
Ma moto est une KTM 690 Duke, 4ième du nom, que j’ai depuis mars de cette année. KTM est une marque qui m’attirait depuis un moment car je vois défiler leurs motos dans le garage depuis que je connais Cyril. Après avoir goûté 4 cylindres, puis 3, puis 2, j’ai décidé de tester le monocylindre à la façon autrichienne. Il fallait juste une moto qui me permette d’avoir les deux pieds au sol. Pour moi, cette moto a énormément de qualités, peu de défauts. Et avant tout, elle me donne le sourire dès je monte dessus, qui ne s’en va qu’au moment où je la rentre dans le garage.


La moto de remplacement en cas de souci sur la Duke

Comment penses-tu que la semaine va se dérouler ?
Entre ce que j’imagine et la réalité de ce que nous allons vivre durant une semaine, il y aura beaucoup de différences, alors j’essaye de ne pas me faire d’idées. Me préparer au mieux matériellement et physiquement pour pouvoir en profiter au maximum !

Est-ce que tu connais bien les autres membres de l’équipe ?
Il y en un que je connais plus que bien mais je ne dirais pas qui… !
Je connais bien Benoît, qui habite à 50 km de chez nous et avec qui nous avons partagé pas mal de routes. Sébastien, je l’ai rencontré il y a deux ans lors d’un week-end de balade dans le jura et Jean-Marc… et bien cette année au mois de juin ! C’est ce qui est super avec le monde de la moto, rassembler pleins de profils différents qui ont le même objectif : participer au DDMT.

Est-ce qu’il y a des choses dont tu voudrais parler en plus ?
Je crois que j’ai déjà fait assez fait ma pipelette, donc rendez-vous en octobre !


Moto, Rallyes routiers