Les pilotes du VTSC : Jean-Marc – n°125

Publié le 25 septembre 2012

Jean-Marc, alias Oulmiassou ou Poustache, c’est le sage de la bande. Enfin, ça devrait vu que c’est notre « senior » à nous. Mais en réalité, c’est loin d’être le plus sérieux, même si ça ne se voit pas dans ses réponses. Après le week-end passé ensemble au Dourdou, on se dit que la semaine du Moto Tour risque de ne pas être triste… Côté reconnaissances pour le Moto Tour, il a réduit à l’essentiel mais quelques années de compétition, et l’esprit qui va avec, font que les p’tits jeunes auront à se méfier.

Depuis quand et pourquoi fais-tu de la moto?
J’ai commencé vers 14-15 ans comme passager, en Auvergne, été comme hiver. Puis j’ai passé mon permis à 17 ans. C’était un mode de transport et de liberté et ça l’est toujours avec des sensations en plus. La moto, c’est une passion, tout ce que tu fais à moto est plus intéressant qu’avec n’importe quel autre moyen de transport.

Tu as arrêté pendant plusieurs années ? Qu’est-ce qui t’a poussé à reprendre ? Et aujourd’hui, que trouves-tu dans la moto ?
C’est financièrement que ça a coincé il y a quelques années, sinon je n’aurais pas arrêté. C’est revenu naturellement dès que la situation l’a permis. Et maintenant, j’ai la même impression de liberté que quand j’ai commencé.

Parles-nous un peu de tes souvenirs : quelles sont tes expériences marquantes ?
C’est certainement les concentres que l’on faisait à l’époque qui m’ont bien marqué, notamment les Mille Vaches. J’ai fait beaucoup de tout terrain et de compétition pendant plusieurs années et c’est encore une autre dimension de la moto. J’avais l’esprit de compétition – je l’ai toujours -, aller au bout de soi, se comparer aux autres et pouvoir partager ses impressions, une ambiance quoi, y a toujours une odeur spéciale dans un paddock. Je me suis vraiment bien amusé en enduro, tu peux vraiment te lâcher alors que sur la route, ce n’est pas conseillé.

Pourquoi t’es-tu inscrit au DDMT ? Qu’est-ce qui t’a donné envie de participer ?
L’envie de découvrir une grande compétition nationale, de traverser la France à moto, de partager ce moment avec des copains, de faire quelque chose qui reste un challenge pour moi. Et puis cette odeur de compét’ dans le paddock… J’aime bien cette ambiance.

Lors de la préparation de la plaquette du team, tu avais répondu, il y a quelques mois, à la question « Quels sont tes objectifs pour ce rallye ? » : Pas une fille (sauf Barbara) ni un journaliste (sauf si je me perds) devant moi ? Est-ce que c’est toujours ton état d’esprit à moins de trois semaines du départ ?
Mon objectif est largement revu à la baisse depuis que je sais que je suis capable de louper un CH dans un rallye ! Pour Barbara, ça tient toujours vu qu’elle tourne en 1’21 sur le circuit d’Alès. Je ne sais même pas si j’arriverai à la suivre avec sa baignoire à roulette. Pour les journalistes, j’ai fait un peu le kéké, ce sont des vrais champions. Finalement, j’espère simplement ne pas prendre trop de pénalités et terminer le rallye.
Quant aux spéciales, je ne les ai pas reconnues (sauf Alès) mais je vais faire le maximum pour bien figurer et pas trop me faire pourrir par les copains.

Parle-nous un peu de ta moto : pourquoi celle-là ? Depuis combien de temps l’as-tu ?
Je n’ai pratiquement aucun reproche à lui faire, elle est parfaite pour moi. Le choix s’est fait tout seul : rapport qualité/prix, plaisir, caractère, y’a pas mieux. Peut-être une selle trop dure. Ca fait deux ans que je roule avec et pour le moment, je n’ai pas l’intention d’en changer.

Comment envisages-tu la semaine ?
Avec sérénité puisque je ne me mets pas d’objectif impossible à atteindre, je m’adapterai aux situations. Et puis j’espère bien profiter au maximum de l’ambiance du groupe. Ca va être une grosse semaine de moto et de rigolade, j’espère.

Sauf erreur de ma part, à part Séb, tu ne connaissais personne dans l’équipe. Pourquoi as-tu dit oui à ce projet commun ?
Exact. Comme quoi la moto, c’est vraiment génial : tu peux vivre une aventure exceptionnelle même avec des gens que tu ne connais pratiquement pas. C’est peut-être ça l’esprit motard ? Justement j’ai dit oui à ce projet pour connaitre d’autres personnes avec des personnalités différentes, qui n’ont pas les mêmes ambitions que moi et surtout pour partager cette semaine de rallye.

Et puis à plusieurs, c’est plus facile d’intervenir sur la moto.


Moto, Rallyes routiers