CORINNE 'TITE ROUTE
L'oeil dans le viseur, les roues sur le bitume, les mains dans la terre
15 jours ont passé depuis l’arrivée à Toulon. Le temps de reprendre un peu nos esprits et nous revenons sur quelques points de la course…
Le team VTSC, ce sont 5 pilotes, mais aussi 7 assistants qui ont participé, à leur manière, à la compétition. L’équipe aurait pu être moins nombreuse, mais cela aurait été moins fun. Car même si la semaine a été longue et difficile, c’est le plaisir d’être là qui avant tout a motivé tout le monde. Résultat, une équipe qui a été soudée de bout en bout pendant les huit jours. Sur le papier, ce n’était pas gagné d’avance, car on ne se connaissait pas tous. Mais la sauce a pris, bien pris !
Pierre, Jocelyn et François se sont occupés de la logistique : à chaque étape monter le bivouac (barnums, tentes, tables, ‘cuisine’ pour 12), faire les courses, réparer les repas du soir (si certains membres de l’équipe ont maigri pendant la course, ce n’est pas faute d’avoir eu à manger) et les sandwich du midi, s’occuper des tracas des pilotes, gérer les road-books. Et le lendemain matin, la même à l’envers : vaisselle, rangement, repli des 10 tentes, tables, barnum, etc., et sans traîner, pour ne pas arriver en retard au bivouac suivant, à plusieurs centaines de km de là. A l’arrivée des pilotes, un espace protecteur les attendait, bienvenu pour protéger de la copieuse pluie qui nous a suivi pendant une grande partie de la semaine.
Un exemple de notre campement, à Toulon, avec les tentes pour dormir, les trois barnums à gauche de la caravane et la remorque.
Pierre et Jocelyn ont ensoleillé nos journées avec leur accent du sud-ouest, leur bonne humeur et leur débrouillardise. Ils étaient un peu nos Huggy les bons tuyaux, à l’affût de la moindre info sur le parc assistance pour améliorer notre quotidien.
Toute en discrétion, la présence bienveillante de François apportait un peu de paix dans ces folles journées de course.
Manu et Filipe s’occupaient de la mécanique. Leur course à eux : être avant les pilotes aux CH d’assistance sur le parcours, arriver tôt sur les villes étapes et faire en sorte que les motos roulent. Dès les premiers jours, les pilotes leur ont donné du fil à retordre, que ce soit Séb avec ses chutes et ses problèmes électriques ou Benoît qui confond sa gauche et sa droite quand il veut démonter l’embrayage.
Premières réparations à Carole sur la moto de Séb
Intervention sur l’éclairage de Cyril
Préparation de road-book au petit matin
Disponibilité, méthode, flégme, pragmatisme, il leur en a fallu du sang froid pour agir efficacement et répondre présent et satisfaire les exigences et apaiser les coups de stress que chacun des 5 pilotes n’ont pas manqué de faire peser sur leurs épaules tout au long de la semaine.
Patrice, le spare pièces partenaire, accompagnait un pilote en moto, le plus souvent Séb, mais aussi parfois Benoît. Il a joué le rôle d’assistance mécanique rapide, démontant sa moto pour que celle de Séb puisse rouler quand le régulateur s’est suicidé et la batterie s’est mise à bouillir.
Levé avec le premier pilote, couché avec le dernier des assistants, éprouvé comme les pilotes la journée, sollicité comme les assistants au bivouac, il aura payé de sa moto mais aussi de sa personne pour permettre à Benoit et surtout Sébastien d’arriver au bout de l’aventure.
Avec Séb, avant le départ d’Angers
La moto de Patrice dépouillée de son feu arrière
Corinne enfin, présente aux points clés de la course : départ, CH, départ des spéciales, points clés du parcours, parc assistance, pour prendre les moments forts en photo et relater la course, soir après soir, sur la page facebook du team et sur motoZ.