[Pikes Peak] Derniers runs avant la montée finale

Publié le 29 juin 2013

Vendredi 28 juin
Cette matinée, derniers essais et les plus importants : les qualifications. Cela se passe dans le bas de Pikes Peak, partie très sinueuse et rapide et pas encore trop pentue, sauf sur la fin. Le réglement dit que ne participeront que les pilotes ayant fait au maximum 115 % du temps du plus rapide. Autant dire que ça transpire sous certains casques par peur de ne pas être retenu.
Comme on est en bas, pas besoin d’arriver (trop) tôt sur le site : youpi, ce matin, c’est grasse mat’, on peut dormir jusqu’à 3h ! On s’installe au milieu des arbres, le soleil se lève, briefing des pilotes, prière… Nous commençons à être habitués.

Puis l’heure des départs arrive sous l’oeil des shériffs.

Au passage, quelques mots sur les shériffs : ils sont quatre en motos, à fermer chacune des montées pour vérifier que tout se passe bien. Ca ne doit pas être le poste le plus déplaisant dans l’organisation.

Les premières montées de BBR et Gazelle sont un peu difficiles, les dernières nuits ont été très courtes à cause de la chaleur et d’une climatisation défaillante dans la chambre. Gazelle est vraiment fatiguée et ne se sent pas vraiment d’attaque. Pourtant, ça ne les empêche pas de signer le quatrième temps. Du coup, pour la course, ils se retrouveront juste derrière le side-car de Watanabe qui va leur faire un très bon lièvre.

Pour Christophe Marquis, ça continue de se passer bizarrement. Sa moto, pas autant préparée que celles des autres concurrents (il a respecté le réglement à la lettre, fallait pas), est un peu à la traîne.

Et elle lui fait un coup de calgon sur la dernière descente : le moteur cale, redémarre, mais recale dès qu’il accélère. De retour au Rainbow Lodge, démontage du réservoir. Oh, surprise, les filtres à essence sont tout encrassés. Forcément, ça pouvait pas marcher bien et après un bon nettoyage, l’essence devrait mieux arriver au moteur. Christophe qui faisait un peu la tête en rentrant a retrouvé un grand sourire : ça va pétarader dans la montée !
Autre mésaventure pour les Marluches, avec un bouchon de radiateur qui saute à la quatrième montée : surchauffe ou pas surchauffe, that is the question vu que la sonde n’indiquait aucun problème ? Un bouchon de KTM en remplacement et un additif plus tard et hop, la moto est prête pour dimanche.
Au fait, tous les Français sont qualifiés, le sourire règne au lodge, même si la disqualification est finalement peu courante.
Dans l’après-midi, on en a profité pour faire une photo de l’équipe Asymetrikteam.

Et puis direction la Fan Fest, une grande fête en centre-ville avec une grande partie des concurrents qui exposent leur véhicule et des milliers de personnes qui viennent voir, discuter, faire signer des autographes.
Les sides sont quasi tous regroupés au même endroit.


Gazelle en profite pour aller voir le gros camion.

Et faire sa midinette en faisant signer son passe par Tajima et Sébastien Loeb.

En fin d’après-midi, nous sommes repartis tranquillement pour passer une soirée de repos.

Pour samedi, journée calme prévue : vraie grasse mat’, des courses, du bon temps. Bref, c’est relax avant la course.


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