CORINNE 'TITE ROUTE
L'oeil dans le viseur, les roues sur le bitume, les mains dans la terre
Au mois de novembre, il y avait eu une sortie du forum AlphaDxD dans le Jura pour aller voir chamois et bouquetins. En ce mois de février, rebelote, même forum, mais on prend d’autres forumeurs et on déménage vers la Drôme pour aller voir les vautours.
Nous nous sommes donc retrouvés à une douzaine de photographes, pour aller shooter ces grands, que dis-je, ces gigantesques rapaces que je trouvais déjà beaux avant (oui, je sais, j’ai une notion toute particulière de l’esthétique) et que je trouve désormais magnifiques. Je crois que mon dernier souvenir de vautour, c’était lors d’une visite du jardin des plantes, d’où j’étais ressortie complètement déprimée à voir ces grands oiseaux avoir tout juste la place d’étendre leurs ailes, pour sauter d’un tronc d’arbre desséché au sol, replier leurs ailes, se retourner et remonter sur le tronc d’arbre.
A Rémuzat, rien de tel, ils ont de la place, le paysage est à la dimension de leurs ailes. Nous sommes montés au rocher du Caire, d’où la vue sur la vallée est fabuleuse.
 C’est escarpé |
 Rivière, pont et ombre |
 Vue sur la vallée |
 Interdit aux piétons |
 Le paysage est grandiose |
 Panorama |
Les vautours nichent sur la falaise, en contrebas. L’observation est assez facile. Parfois, certains nous passent juste sous les pieds ou au-dessus de nos têtes. Le plus souvent, ce jour-là, ils sont restés dans la vallée, planant dans les courants, se tordant le cou pour nous observer (oui, eux aussi). Le deuxième jour, nous sommes allés nous poster au pied de la falaise et comme par hasard, les vautours ce jour-là restaient plutôt au sommet du rocher. Z’ont bien dû rigoler à se moquer de nous comme ça !
Côté technique, les 300 mm de mon zoom étaient un peu légers, le piqué de mon objectif aussi. Je ne suis pas vraiment équipée pour l’animalier. Mais le principal n’était pas là.
 Décollage |
 De face |
 Trempé |
 Vol |
 Porté par le vent |
 Contrejour |
Avec tous ces photographes, surtout que nous n’étions pas les seuls, ils ont dû se sentir un peu surveillés, les vautours. Le premier jour, nous étions donc au bord du vide, le second en bas d’une falaise. Mais dans les deux cas, la vue était superbe.
 Dans le même sens |
 Ouilles les cervicales |
 Vue sur la vallée |
J’ai également pris les vautours « à ma manière » (les points noirs sur la deuxième ne sont pas des taches sur le capteur !)
 Plume |
 Ces vautours qui planent au-dessus de nos têtes |
Ainsi que certains à-côtés.
 Saint Vautour, prenez soin de nos sacs |
 Réverbère en bouquet |
 Je ne suis pas un vautour ! |
Au final, un week-end riche, passé plus souvent à regarder les vautours voler qu’à les photographier.