Salon de la moto de Milan

Publié le 5 novembre 2010

Un aperçu du salon de la moto de Milan, mis à jour au fur et à mesure (et dans l’ordre chronologique pour une fois)

Jour 1 – Lundi 1er novembre 2010

Départ ce matin depuis la France, direction l’Italie, ce pays du soleil, de la dolce vita, des rues pleines de lumière, des façades ensoleillées, de la joie de vivre. Las, m’aurait-on menti ? A peine passé le tunnel de Fréjus que le brouillard nous tombe dessus, ainsi des trombes d’eau. Il fait le même temps qu’en France, voire un peu pire. Et ça va nous suivre jusqu’à Milan. Les seuls moments de répit, c’est quand nous traversons les tunnels.

Tunnel
Tunnel

A Milan, direction notre première conférence de presse, Ducati va présenter l’attendue Diavel. J’ai fait ma blonde, je n’avais pas compris que cette moto se positionne sur le segment des customs. Une fois la chose intégrée, j’ai compris pourquoi je n’aime pas le look assez massif de cette moto, sa position assise plutôt droite, son pneu de 240 à l’arrière, ni son phare avant boule à facettes.

Boule à facettes
Boule à facettes
Diavel
Diavel

A la sortie du théatre, les parapluies sont encore là, mais la pluie s’est calmée. Nous ne le savons pas encore, mais c’est une très bonne chose pour nous.

59 à 64
59 à 64

Parce qu’à trois, on va mettre quelque chose comme une heure pour retrouver la voiture, déambulant dans les rues de Milan au hasard des croisements (que nous avons faits plusieurs fois), des bâtiments que nous croyons reconnaître (ou pas) et de notre sens de l’orientation (aléatoire).

Errance
Errance

A force de sillonner le quartier, nous retrouvons la voiture. Nous ne dormirons pas dans la rue, c’est une bonne nouvelle.

Jour 2 – Mardi 2 novembre
Et c’est parti pour une journée à sillonner les allées du salon, pour découvrir ce qui est présenté, pas toujours nouveau.
A l’ouverture du salon, certains stands ne sont absolument pas prêts : les murs sont nus, la moquette est à peine posée, les cartons sont dans les allées. Heureusement, la plupart sont quasiment terminés, avec juste par-ci par-là, un coup de peinture passé discrètement pour terminer une cloison, quelques résidus de l’installation balayés, un petit coup de chiffon pour dépoussiérer vitres (des stands), rétros (des motos) et visières (des casques).
La plupart des motos sont raides neuves, les pneus encore plein de parafine. Il y en a toutefois quelques unes bien boueuses. Esprit baroudeur, es-tu là ?

Boue en stock
Boue en stock

Un peu plus loin, MV Agusta joue son Italienne haut de gamme : stand fermé, contrôle à l’entrée, sortie obligatoire en face. Un public limité en nombre regarde la diva dans son écrin, dans une ambiance tamisée. Une seule moto présentée aux yeux de tous. Autour, silence. Recueillement. Chuchotements. On ne parle pas à voix haute dans ce genre d’endroit.

MV Agusta
MV Agusta

Par contraste, il est des stands où la musique est si forte qu’on s’entend à peine parler.
Je regarde quelques nouveautés, monte sur deux trois motos. Mais bon, en statique, ce n’est pas drôle.
Après une matinée d’observation, je pars à la conquête des casques pour les « filles » (comprendre roses) dans le but d’en faire un papier (qui a été publié là). En une après-midi, je n’ai fait le tour que de quatre pavillons sur six. C’est qu’il y a un peu de matière. Et surtout, c’est qu’il est grand, ce salon de Milan.

Girl
Girl
Rose sexe
Rose sexe
Rose dragée
Rose dragée

Pluie et brouillard : le programme météo italien n’a pas changé. On se croirait presqu’en automne…

Sortie de salon
Sortie de salon

Comme on ne change pas une équipe qui gagne, nous terminons la journée sur une note similaire à celle d’hier. A trois, nous sommes aussi mauvais pour trouver un restaurant à 22h du soir dans la banlieue de Milan qu’une voiture en centre-ville. Nous avons donc fini au McDo, dans un centre commercial Auchan, en face d’un magasin Celio. Vive la diversité des pays. Côté mini-galère, on se demande un peu ce qui va nous arriver demain soir, mais si c’est juste tourner en rond pendant une heure en cherchant quelque chose ou un endroit, c’est bon, on a de l’entraînement.

Jour 3 – Mercredi 3 novembre
Ma mission de la matinée est de terminer le tour des casques girly du salon.
A force de sillonner les allées, je commence à me sentir moins timide. Oui, je sais, pour une journaliste, c’est surprenant, mais un salon est un endroit où je ne me sens vraiment pas à l’aise, même s’il y a des choses à voir.

Chouette visuel
Chouette visuel
Effet de la crise
Effet de la crise : budget botte limité

Après deux-trois casques à fleurs pris en photo en plus, je passe à la visite du salon nez au vent, mon cul sur des brêles et l’objectif collé devant l’œil (pas forcément en même temps).
J’essaye donc différentes motos, toujours en statique, toujours à mon grand regret.

LC8
LC8
Triumph
Triumph
800
800

Le Tiger 800 ? Comme la GS800, ou la Super Ténéré. Trop gros par rapport à ce qui me fait envie en ce moment. La XT600R me fait un peu de l’œil mais je touche à peine les pieds par terre. Globalement, je trouve les motos trop grosses (parait que sur les motos modernes, il y a plein de trucs à cacher derrière des bouts de plastiques) et celles qui me font le plus tourner la tête au niveau esthétique sont des 125… Il y en a quand même une qui vient me chatouiller la rétine : la 690 Duke de KTM. Oui, je sais, aller à Milan pour tomber amoureuse d’une brèle pas toute nouvelle au catalogue, c’est particulier. Il ne me reste plus qu’à passer à l’essai en dynamique pour voir si le ramage me plaira autant que le plumage.
Je ne pouvais pas terminer le salon sans faire quelques photos de ces charmantes jeunes femmes qui décorent les stands.

Versys
Versys
Kawa
Kawa
Ninja
Ninja
Downtown
Downtown
Reflets
Reflets

Il n’y en a quasiment que pour ces messieurs, les mannequins hommes sont rares, et ne semblent pas aussi à l’aise que leurs collègues féminines. Un peu raides dans l’attitude. Et pas forcément souriants (les deux messieurs de chez Honda avaient tellement peu l’air contents d’être là que je n’ai pas réussi à me motiver à les prendre en photo).

Raide
Raide

Le salon se termine pour nous, un peu plus tôt que prévu, mais nous n’avons pas besoin de rester plus longtemps.

Dans les allées
Dans les allées

Et ce soir, pas d’aventure : on retrouve la voiture sans problème, on arrive au restaurant du premier coup, aucune clé ni carte bleue n’a été perdue. On commencerait presque à être efficaces ! Normal, c’est la fin.


Histoires, Moto