Vagabondages motographiques : vers les Highlands [3/5]

Publié le 27 septembre 2012

Comme je l’ai dit à l’épisode précédent, le but de mon voyage était d’aller rouler. Mais aussi de voir des paysages. De ce côté aussi, j’ai été comblée, l’Ecosse est un pays tout simplement magnifique. Qui aime la chaleur et le soleil y sera souvent malheureux. Moi, j’étais comme un poisson dans l’eau.
L’Ecosse, je l’ai vécue comme un mélange

de terre
de terre
d'eau
d’eau
et de nuages
et de nuages

Ce qui donne ces paysages magnifiques qui ont ponctué mon voyage :

Comme des volcans
Comme des volcans
Il de Skye
Ile de Skye
Loch Freuchie
Loch Freuchie
Symétrie
Symétrie
Loch Torridon
Loch Torrindon
Terre et nuages
Terre et nuages

La pluie va venir
On m’avait dit « en  Ecosse, prends ta combi pluie et ta bouée canard ». J’ai donc embarqué tout le nécessaire de survie pour les inondations. Qui a servi.
Globalement, j’ai plutôt eu beau temps. Enfin temps écossais, celui qui correspond au proverbe local : « si tu n’aimes pas le temps qu’il fait, attends 10 mn ». Adapté à la moto, on peut aussi dire « si tu n’aimes pas le temps qu’il fait, roule 10 km de plus, après avoir regardé la gueule des nuages quand même, histoire de ne pas foncer dessous ».
Donc nuages, soleil, petites pluies, vent, alternativement ou en même temps, c’est ce que j’ai eu pendant 15 jours.
Mais parfois…
Quand la lumière est vraiment belle, ça peut être annonciateur d’une belle rincée.

Loch Rannoch
Loch Rannoch
Loch Rannoch
Loch Rannoch
Loch Earn
Loch Earn

Une petite route longe le loch Rannoch. Au bout, un hôtel, une gare et rien d’autre. Cul de sac, il faut faire demi-tour et pas loin d’une quinzaine de kilomètres jusqu’au premier croisement. J’ai pris les deux premières photos à l’aller avant de traverser le nuage. Une bonne pluie, de grosses flaques dans lesquelles j’ai arrêté de rouler quand l’eau a commencé à me monter au niveau des chevilles, pour arriver sous un grand soleil à la gare et voir passer le train de la journée. Au retour, je suis retournée sur le nuage, qui s’était agrandi… J’avais hésité à me renseigner sur le prix de l’hôtel près de la gare, j’aurais peut-être dû.
Après deux heures de roulage sous la flotte, je me suis réfugiée dans un hôtel où le réceptionniste m’a répondu sobrement, alors que je me confondais en excuses sur les flaques que je laissais sur la moquette, par un « we’re in Scotland, we’re used to »…

Lumière
Grâce à ces trois éléments, parfois chahutés par le vent, la lumière est fabuleuse. Sur la route du retour, j’ai pris un petit col, longeant deux réservoirs d’eau, au nord de Moffat. Une petite route qui grimpe dur et en haut, le vent qui joue avec les nuages et les montagnes, au son d’une rivière qui dévale les pentes en rigolant. Je suis restée quelques temps à regarder les ombres qui passent…

De lumière et de vent
De lumière et de vent

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