Enfant, j’ai eu la chance de passer la majeure partie de mes vacances dans un petit bar-hôtel-restaurant perdu dans la Creuse.
Je dis chance parce que cela fait partie des plus belles vacances que j’ai vécues.
L’hôtel était tenu par ma grand-mère et recevait, durant l’année, des ouvriers qui venait travailler sur des chantiers aux alentours, et pendant l’été, des clients, parfois des familles, qui restaient une semaine ou deux, en pension. Pour le restaurant, c’était une clientèle d’habitués, le même menu pour tous. C’était le temps des grandes tablées, des clients facétieux, du bar souvent plein à l’heure de l’apéro.
Aujourd’hui, l’hôtel est fermé, il n’y a plus de clients. Il a pris une autre vie, plus tranquille. Il reste la déco et le mobilier d’alors, un peu défraîchis.
En bas, le bar est une grande salle, qui peut accueillir une tablée d’une cinquantaine de personnes, avec un bar assez long pour qu’on puisse s’y accouder à une dizaine.
Protection des mineurs |
Licence IV |
Au bar, en bois et formica orange des années 50, les verres et les bouteilles restent alignés sur les étagères, de part et d’autre du miroir central avec pour fond un papier peint marron et orange aux motifs géométriques des années 70.
Goudron Monéger Extra |
Verres d’anisette |
Derrière le comptoir |
Pour monter à l’étage, un escalier en bois, à la rampe patinée par le passage de nombreuses mains.
Escalier |
Les chambres sont au nombre de sept, les couleurs du papier peint ternies par le temps. La literie a plus que vécu.
Poignée de porte |
Lit en fer |
Literie hors d’âge |
Et le mobilier est d’époque, celle de mon arrière-grand-mère, qui aimait les beaux objets, celle où il n’y avait pas encore de salle de bains dans cet hôtel.
Nécessaire de toilette |
Miroir |
L’indécise |
Photos faites à Noël 2008.