CORINNE 'TITE ROUTE
L'oeil dans le viseur, les roues sur le bitume, les mains dans la terre
Samedi 29 janvier
Au coucher du soleil, fleurs séchées et barbelés…
 Fleurs séchées |
 Emmêlés |
Un essai de mise en lumière sur le thème du stylo. Débuts en éclairage, pas facile.
 Plume |
Portrait de chat pas commode.
 Les yeux dans l’objectif |
Vendredi 21 janvier
Le chat est un animal hautain, avec une certaine classe, l’air sérieux, qui se laisse photographier uniquement parce que bon, ok, c’est la nana qui est derrière l’appareil photo qui me donne des croquettes, alors je vais prendre la pose quelques secondes…
 Portrait |
Et après, c’est relâche.
 Décontractée |
Dimanche 16 janvier bis
Barbelés et crins de vaches.
 Contraste |
 Ligne |
Dimanche 16 janvier
Retour sur un coucher de soleil. Avec un peu de recul, les photos qui me paraissaient mauvaises hier soir méritent peut-être que je m’attarde un peu dessus avant de passer définitivement à la corbeille de mon ordinateur.
Je suis donc partie pour un coucher de soleil qui me semblait assez classique. Tout d’abord un de mes modèles favoris, le pylône électrique (toujours de bonne humeur, prenant la pose sans rechigner et sans bouger).
 Nuages et sillons |
Un peu plus tard, lueur étrange à l’est. C’est beau, c’est doux, c’est lumineux et légèrement flou, comme s’il pleuvait.
 A l’est, c’est rose |
Tandis qu’à l’ouest, c’est le choc, de gros nuages gris illuminés par en-dessous, une lumière qui changent au fur et à mesure que les minutes passent.
 Vertige |
 Turbulences |
 Arbre |
Un de ces moments qui me font profondément aimer l’endroit où j’habite.
Vendredi 14 janvier
Demande de caresses.
 Patte blanche |
Cela faisait longtemps que je n’avais pas fait joujou avec un objectif macro. Un peu de soleil, de mousse et de plantes grasses et hop, deux photos.
 La plantureuse et les filiformes |
 Têtes dressées |
Je suis sortie assez peu convaincue pour un coucher de soleil. Vers l’ouest, la lumière était quelconque, seuls quels nuages qui s’accrochaient au Sancy étaient intéressants. Mais j’étais monté trop court pour les prendre en photo. C’est vers l’est que ça a commencé. Le ciel est passé d’un jaune (couleur) laiteux (pour la « consistance ») à un rose tout aussi laiteux. Puis la couleur a gagné peu à peu le ciel, ça s’est embrasé. J’ai tourné autour des arbres, pour trouver le point de vue qui pourrait rendre, un peu, la beauté de l’instant. Trop compliqué, trop chargé… C’est un pylône qui est venu me sauver.
 Sous un ciel menaçant |
 Quelques fils dans le ciel |
Dimanche 9 janvier
Durant la semaine, voyage de quelques jours à Paris. J’avais l’impression de me calmer un peu sur le déclencheur. Et bien pas du tout…
 Vers la gare d’Issoire |
Dans le train qui m’emmenait vers la capitale, j’ai eu la chance de vivre en direct l’éclipse de soleil. Et de pouvoir la contempler sans lunettes et sans craindre de me brûler les yeux. Alors que j’ai quitté Issoire sous un ciel dégagé, la brume s’est installée peu à peu. Vers Moulins, quand j’ai levé les yeux du magazine que j’étais en train de feuilleter, j’ai vu la silhouette du soleil croquée par la lune, bien visible à travers la brume et la rangée d’arbres sur l’horizon, dans un paysage blanchi par le givre. Magnifique instant, que j’étais seule à contempler dans le wagon, la gorge trop nouée pour arriver à interpeler les autres passagers. Ca n’a duré qu’un instant, la brume s’est épaissie, le soleil a disparu. Mais c’était un joli clin d’oeil du soleil pour fêter mon passage à la dizaine supérieure.
D’ailleurs, ce passage a été fêté dignement, à base de foie gras sur toast de pain d’épices aux abricots secs (divin) et d’une truffe que je goûtais pour la première fois, découpée en fines tranches et posée sur du pain fait maison.
 Tranchée fin |
Le lendemain, lever de soleil parisien, avec ses immeubles et ses grues.
 Lever sur la capitale |
Et le surlendemain, revoilà la pluie, qui rend Paris tout gris et les nains de balcon tout malheureux.
 A travers la vitre mouillée |
Détour par La Défense, pour chercher un bar qui n’existe pas. Enfin si, il existe, mais il était en travaux et les parasols rouges de la terrasse, « immanquables » en temps normal, étaient rangés cette fois-ci.
 A la recherche d’un bar |
Retour en Auvergne pour le week-end, juste le temps de profiter d’un redoux exceptionnel pour la saison et sortir la SV qui n’avait pas démarré depuis bien trois mois. Elle n’a pas trop rechigné, j’adore cette moto. Et à 100 000 près, on passe le même cap toutes les deux en ce début d’année 🙂
 140 000 |