07 – Maroc 2004 – Les gorges du Dadès

Publié le 10 janvier 2004

Samedi 10 janvier
Merzouga – Rissani – Erfoud – Achouria – Touroug – Tinejdad – Tinerhit – Boulmane de Dadès

Nous remontons jusqu’à Erfoud, où nous bifurquons vers Tinejdad afin de rejoindre la vallée du Dadès. La route n’est pas forcément très bonne et très large mais le paysage est surprenant. Il change souvent. A un moment, sur la droite, il y avait des sortes de monticules assez réguliers et sur la gauche, plutôt des tas de sable. Apparement, c’est le même paysage vu simplement sous deux facettes différentes. En tout cas, ça me plaît beaucoup.


Maroc_093.JPG
Sur la route

Maroc_094.JPG
A droite

Maroc_095.JPG
A gauche

Aujourd’hui, ma moto démarre difficilement, pour un problème de ralenti semble-t-il. L’ambiance est tendue avec Marc et Edith qui roulent plus vite et ne nous attendent pas. Je cale pour cause de passage en réserve (c’est la première fois). On ne les rattrapera que 30 km plus loin, où ils fulminent pour avoir attendu 20 minutes, sans trop se soucier de savoir s’il nous était arrivé quelque chose. Je n’aime pas cette conception des vacances, où on va d’un point à un autre, sans se soucier de ce qu’on croise et sans prendre le temps de regarder, de s’arrêter, de s’intéresser. De plus, je roule moins vite, à la fois parce que je suis moins bonne conductrice et parce que dans le contexte où nous sommes (état des routes, conduite des Marocains et présence de pas mal de personnes sur le bord des routes), je ne veux pas aller plus vite. En même temps, pour essayer de ne pas trop les faire attendre, je ne m’arrête pas pour prendre des photos et je me sens frustrée de ces souvenirs que je ne rapporterai pas.
A Boulemane, on prend les gorges du Dadès. Sur les premiers kilomètres, la route est défoncée, avec des trous énormes un peu partout, et zigzague au milieu de rochers rouges. A une douzaine de kilomètres, on s’arrête dans une petite auberge qui promet « terrasse avec belle vue ». C’est vrai. L’auberge est simple, mais c’est une bonne surprise : tout est très très propre, le patron, Ali, est adorable, la chambre est agréable. Les motos dorment au chaud elles aussi, directement dans la salle de restaurant, avec vue sur la vallée.


Maroc_097.JPG
Belle vue

Maroc_098.JPG
Panorama

Maroc_099.JPG
A l’abri

Maroc 2004, Moto, Un peu d'air pur