DDMT – jour 5 – Le chat noir a choisi une nouvelle victime

Publié le 11 octobre 2012

Bulletin météo du jour : il n’a pas plu. Ca nous change. Mais il y avait du brouillard ! Notamment pour la traversée des Dombes, sur des routes « légèrement » boueuses. Malgré un lavage quotidien, les motos en portent les traces.

Le brouillard qui se lève donne de chouettes paysages.

Mais il a perturbé la première montée de la spéciale de la Croisette (ici, le point stop après la fin de la spéciale vient juste d’être englouti par le nuage).

Autant d’humidité commence à faire des ravages, un peu chez les pilotes mais surtout sur les vectors, ces appareils qui comptabilisent kilométrages partiels et totaux, et permettent de savoir où on en est par rapport au road-book. Ils sont tous en panne, plus ou moins permanente, plus ou moins aléatoire. La navigation du coup est un peu compliquée par moments. Ca a valu à Cyril une arrivée à un CH klaxon tonitruant pour écarter les pilotes déjà arrivés et qui attendaient leur tour, pour pointer pile poil dans ses 30 secondes. Et à Benoît de faire quelques détours sur le routier à suivre des pilotes qui se perdent sans arrêt.
Comme dit Séb, « les vectors, c’est bien, mais il faut garder son cerveau et trouver des idées pour s’en passer » (du vector, pas du cerveau).

Pour Seb, justement, journée pas très satisfaisante. Il s’est donné comme objectif de retrouver le reste du groupe dans les 80 premiers. Et pour le moment, ça ne marche pas complètement, même s’il gagne 17 place au général.
Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir été concentré au départ des spéciales. Il lui tarde de retrouver ses poissons pilotes qui l’obligent à avoir un rythme plus soutenu.

Jean-Marc continue sa remontée tranquille au classement, avec une belle journée qui lui a beaucoup plu : pas de pénalité, des spéciales sympas et hop, 8 places de gagnées.

Le Team VTSC ne serait pas au complet sans son chat noir. Aujourd’hui, il a joué avec deux de nos pilotes. Pour Benoît, ça se termine pas trop mal, même si ça lui a fait tout bizarre de se faire doubler par sa béquille : elle est tombée au passage d’un dos d’âne, il a pilé en entendant le bruit, la béquille est passée à côté de lui… Il s’est donc garé sur un bout de trottoir, qui s’est révélé être une entrée de maison par laquelle la propriétaire a décidé de sortir en voiture en marche arrière. Et boum la moto sur Benoît. Quelques rayures de plus sur les carénages, pas de bobos pour Benoît. Le contacteur ayant décidé de se faire la malle en même temps que la béquille, la moto ne redémarrait pas. Et hop, assistance par les pilotes qui étaient dans le coin et qui ont poussé Benoît sur les 4 derniers kilomètres, faisant quand il y avait besoin la circulation aux feux rouges, lui permettant de pointer à l’heure. Côté spéciale, il pensait avoir raté la première, le Chemin de la Guerre. Finalement, il fait le 19ème chrono.

Par contre, pour Marie, c’est moins drôle, un jeudi chat noir… A la première spéciale de la Croisette, la moto se met à surchauffer et 3 mètres après le départ, cale et se met en sécurité. Il n’y a plus d’eau ni dans le réservoir ni dans le radiateur. Au final, 30 secondes de perdues qui se ressentent énormément sur le classement. Comme ce n’est pas la première fois que cela arrive, Marie a des doutes sur la fiabilité de sa moto.

Demain, première spéciale à l’Observatoire, qui arrive au même endroit que la Croisette, avec une vue magnifique sur les Alpes. Quand il fait beau… De la pluie est prévue pour demain matin…

Classement général

Benoît : 22
Jean-Marc : 77
Cyril : 82
Marie : 83
Sébastien : 112


Moto, Rallyes routiers