CORINNE 'TITE ROUTE
L'oeil dans le viseur, les roues sur le bitume, les mains dans la terre
Dimanche matin, dernier jour de course. Après le mont Faron, la tension est nettement retombée, mais pourtant, la course n’est pas finie, il reste encore 140 km. Une formalité après les 3 000 et quelques km parcourus pendant la semaine.
Surtout que c’est encore sous le soleil que ça se passe.
Le parc assistance se réveille doucement.
Et on prépare les motos avant le dernier départ.
Il y a encore du bricolage dans l’air : ici la pose d’attelles pour la moto de Dominique Wils (celle dont la boucle arrière a cassé hier), à base de démonte pneus et de colliers de plomberie. Si si… L’essentiel est qu’il puisse finir.
Les pilotes partent les uns après les autres. Tous reviennent contents. Sauf Jean-Marc qui suite à une grosse bourde de navigation, se retrouve à l’arrivée au lieu du départ. Le temps de faire demi-tour et d’aller au bon endroit, il perd des secondes, des minutes, pointe en retard et dégringole dans le classement vétérans. La fatigue a joué sur ces derniers kilomètres…
Pour Benoît, on calcule dans tous les sens, on attend avec impatience les résultats officiels, car tout va se jouer à pas grand chose. Et bientôt, on a la confirmation : il finit troisième de la catégorie sport !!
Un podium pour lui, on est super contents. Et tristes aussi que Marie n’aie pas pu aller jusqu’au bout pour une panne de la moto.
Au général, on a
Benoît : 25
Cyril : 72
Jean-Marc : 80
Sébastien : 88
Après la remise des coupes, la tension se relâche complètement. Il y a des pneus qui finissent leur vie au milieu des gravillons en bord de plage toulonnaise.
Les nuages envahissent le parc assistance mais ils ne sont pas porteurs de pluie.
On a fait une photo de notre champion sur le bord de mer.
Et ça, c’est juste avant (la question était : va-t-il s’en coller une ou pas ?)
En fin d’après-midi, le vent s’est invité, avec sa copine la pluie. Ils ne nous manquaient pas trop, mais on a dû faire avec, notamment replier les barnums plus tôt que prévu car ils s’envolaient.
Mais la soirée a été bonne et on a fêté avec les autres pilotes restés à Toulon la fin de cette aventure.
Une petite dédicace au président du VTSC : B1200, ta bouteille thermos a vu la mer !
