Les poireaux font de la moto : le side-car

Publié le 31 décembre 2014

Et les derniers seront les premiers ou un truc de ce genre.
Les mecs du BRT63 (Brelons Racing Team) sont des copains auvergnats genre sympas et pas prise de tête, avec un petit (gros) côté fêtard persistant, surtout si ça tourne autour de la moto. Ma première hivernale dans la neige ? C’était avec eux. Depuis, régulièrement, ils me tiennent au courant de leurs sorties sur circuit : je les ai croisés à Lurcy-Levis pour la Sidecar Party en mars dernier, mais j’étais en panne d’envie de faire de la photo. Par contre, en septembre, alors que j’avais un peu de mal à retomber sur terre de mon séjour sur l’Ile de Man, j’étais chaud-patate pour aller les voir tourner à Magny-Cours pour la coupe VMA, en même temps que le Bol d’Or Classic. En plus, ce sont des courses avec que des vieilles, j’aime bien, l’ambiance est plutôt décontractée et les motos sont photogéniques.
Dans le paddock, je retrouve Tuff et Pat de Pie avec leur camping-car et leur side. A noter que même s’ils sont là avant tout pour se faire plaisir, le BRT63 est doté d’un fort beau logo et ils préviennent de leur envie de découdre avec des avertissements sur leur side.

Tuff et Pat de Pie
Tuff, Pat de Pie et leur n°45
BRT63
BRT63
Professionnels à bord
Professionnels à bord

Après, la bonne question, c’est professionnels dans quel domaine ? 😉
Samedi, première manche, huit tours, ce qui est peu. Nos valeureux concurrents partent à l’assaut de la piste.

Devant
Devant
Sur le côté
Sur le côté
Derrière
Derrière

Rapidement, il faut se rendre à l’évidence : leur side n’est pas tout à fait à la hauteur et après deux-trois tours de bagarre avec un autre side, l’équipe n°45 se fait petit à petit larguer. Les premiers finissent même par les rattraper et les doubler. Les valeureux poneys du side (je ne me souviens plus de leur nombre, mais ils ne sont pas assez nombreux) sont à la peine dans ce circuit rapide. Ce n’est pas grave, tour après tour, Tuff et Pat de Pie se font plaisir. Et ils ne sont pas les seuls.

Virage
Virage
Orange
Orange
Au loin
Au loin

La course se termine et j’ai le droit à des coucous depuis la piste.

Contrebalancement
Contrebalancement
Remarquez la coordination pilote-singe
Remarquez la coordination pilote-singe

Résultat de la première manche : derniers à tous les tours, mais 13 sur 18 (3 non partants, 1 non classé). Dans le paddock, les potes passent pour discuter et on regarde les feuilles de temps.

Discussion
Discussion
Feuille de temps
Feuille de temps

Samedi soir, c’est repos pour les sidecaristes et la première manche pour le Bol d’Or Classic. Je retrouve notamment Morgan Govignon qui participe au guidon d’une BMW n°58.

Attente du signal
Attente du signal
Dans la cohue du départ
Dans la cohue du départ

Et je retrouve l’ambiance de nuit du circuit, pas évidente à prendre en photo mais tellement intense à vivre

A l'heure bleue
A l’heure bleue

Dimanche, deuxième manche pour les sides, toujours aussi décontractée. Tuff et Pat de Pie sont aussi réguliers que la veille, à fond et bons derniers à chaque tour.

Dans le 180
Dans le 180
22
22
Course poursuite
Course poursuite

Et la course se termine sous les applaudissements des commissaires.

Clap clap de fin
Clap clap de fin

Comme je le disais plus haut, huit tours, c’est court. 18 minutes pour les plus rapides, entre 20 et 21 minutes pour nos poireaux du jour. Mais vous connaissez l’histoire du lièvre et de la tortue ? On pourrait parler aussi de l’histoire du moteur solide et de celui qui casse. En tout cas, ce ne sont pas forcément les plus rapides qui gagnent. En rentrant au paddock, je passe devant la guérite où sont distribuées les feuilles de temps et de classements, j’en prends une, je parcours la liste depuis le bas à la recherche de classement du n°45, mon regard remonte, remonte… jusqu’à la 7ème place ! Hop, c’est dans la poche, ils ont fait un top 10. Ce qui veut dire que sur les deux manches, 11 sides ont dû s’arrêter pour une raison ou une autre : virage trop optimiste avec sortie à la clé, mais plus probablement problème moteur. Comme quoi, avec une petite vieille, aller vite n’est suffisant pour arriver à un bon résultat, il vaut mieux miser sur la tenue dans la durée 😉
Une fois la course terminée, on remballe, le side est monté sur la remorque, les affaires repliées. C’est la fin d’un bon week-end sous le soleil et entre potes, sans autre prétention que celle de se faire plaisir.

Sur la remorque
Sur la remorque

Edit : je rajoute une petite phrase, qui résume bien l’état d’esprit du BRT63. Elle est du président du-dit club : « rien ne sert de courir, il faut partir à point, la buvette nous attend toujours ». Voilà 🙂


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