Pour la deuxième journée, Fabien nous a prévu un programme d’enfer. Qui commence à 5 h du mat’ par 500 m de dénivelé en une heure de marche, pour aller voir le lever de soleil et des bouquetins. L’inertie d’un groupe de neuf personnes (neuf seulement car Fabien, lui, était à l’heure) étant ce qu’elle est, nous partons en retard.
Les motards parisiens ont les 17 tournants, les randonneurs suisses ont les 14 épingles, dont nous attaquons la montée à la lueur de nos lampes frontales. Devant, ils partent à toute vitesse, pour essayer de voir le lever de soleil depuis les hauteurs. Derrière, avec Gab et Irène, nous prenons plus notre temps. Et finalement, cette montée qui était prévue comme difficile passe toute seule, pendant que l’aube se leve doucement entre les arbres, nous dévoilant la brume au fond des vallées.
Fonds de vallées chargés |
Arbres givrés |
Nuages sur le sommet |
Nous avons bien fait de prendre notre temps, en haut, le soleil joue à cache cache avec les nuages, en ayant tendance à perdre largement. Le lever de soleil n’était pas fantastique, mais la vue reste belle et il y a de jolis jeux de lumières.
Panorama |
Bouquet d’arbres |
Silhouette |
Nous sommes venus à cet endroit pour voir des bouquetins. Une mère et ses petits jouent les modèles, dociles.
De profil |
Vue sur la vallée |
Pendant ce temps, les nuages nous envahissent.
A peine visible |
Irène |
Arbre et barbelé |
Les animaliers continuent de photographier les bêtes à cornes sous toutes les coutures, regrettant toutefois l’absence des « gros mâles », avec leurs superbes cornes. Un petit groupe décide donc de partir à la chasse au « gros mâle » un peu plus loin. Il revient trois quarts d’heure plus tard, bredouille. Histoire de me réchauffer un peu, je pars en vadrouille, photographie quelques arbres. Et je tombe sur ça :
Un gros mâle |
Fière de moi, je remonte tranquillement vers les animaliers, et leur lance nonchalement « je peux vous poser une question ? ». Je tends mon appareil photo, avec la dernière photo sur l’écran. « C’est ça que vous appelez un gros mâle ? ». Rien que pour prendre la tête qu’ils tous fait à ce moment, j’ai regretté de ne pas avoir un deuxième boîtier 🙂
Eux qui avaient rangé toutes leurs affaires ont tombé les sacs à dos et sorti leur matériel (rdsl) en moins de deux secondes et se sont précipités sur ce brave animal qui s’est lui aussi laissé facilement photographier. Il faut dire que ce n’est pas vraiment farouche, un bouquetin…
Approche |
De mon côté, je continue à faire du graphisme avec les arbres gelés
Troncs |
Camaieu de gris |
La matinée avance, nous avons fait le tour des bouquetins et des arbres qui sont sur le plateau, il est temps de repartir pour terminer la randonnée avant la fin de la journée.
Panneaux |
Barbelé pris dans la neige |
Nous entamons la descente, avec arrêt pique-nique.
Pique-nique |
Le paysage change, nous passons par une forêt d’arbres, gigantesques, hauts. La neige commence à se faire plus éparse.
Qu’ils sont grands |
Abreuvoir |
La journée se termine devant un chocolat chaud, dans une petite ville, à regarder les résultats de la journée. Pour ma part, c’est la journée où j’ai fait le plus de photos dont je suis contente. La montée était moins rude que prévue, on a vu les gros mâles. Bref, c’était bien !
Au café |
(A suivre)