CORINNE 'TITE ROUTE
L'oeil dans le viseur, les roues sur le bitume, les mains dans la terre
Pour la troisième journée, changement de programme, on laisse tomber les bêtes à poil pour aller voir des trucs à plumes et on échange la neige contre de l’eau, à notre grand regret.
Direction les cascades du Hérisson, sous un ciel tristounet et bien peu photogénique. De plus, je suis la seule à ne pas être équipée d’un pied photo. Pour prendre des cascades en photo, avec peu de lumière, ça se révèle gênant, je n’aurais pas comme mes petits camarades des photos de cascades avec de beaux filés d’eau (non, il n’y a pas de faute d’orthographe).
On attaque les cascades par le haut, pour y aller progressivement, de la plus petite à la plus grande. La météo nous a promis un temps dégueu, nous avons prévu de quoi nous protéger de la pluie et nous nous attendons à passer une matinée très humide.
 Première cascade |
 Depuis la grande cascade |
 La grande cascade |
 Les pieds dans l’eau |
N’ayant pas le matériel nécessaire, ni la patience pour être franche, j’ai laissé les oiseaux tranquilles et j’ai plutôt traqué les feuilles mortes, nettement moins mobiles mais pas forcément faciles à photographier non plus, surtout sous un ciel tout gris.
 Reflets dans une flaque |
 Tortillon |
 Reflets métalliques |
Cette dernière photo est une de mes préférées, les feuilles à moitié trempées, l’eau qui court sur le sol, le reflet du ciel.
Au final, les prévisions météo se sont plantées (une fois de plus), il n’y a eu que quelques gouttes de pluie sur la fin de la balade, très jolie au demeurant, mais à refaire avec un peu plus de soleil.
Pause du midi dans un restaurant proche, l’Eolienne, très bon (notamment le dessert à base de figues, d’orange confite et de croustillant).
Puis nous prenons la route du refuge de ce soir. Fabien nous a trouvé un petit coin de paradis en altitude pour passer la nuit.
 Au volant |
Quelques courses plus tard, nous entamons la montée au refuge, dans une neige épaisse et sous les flocons qui commencent à tomber, lestés de quelques kilos de patates, de pots de cancoillotte, des saucisses de Morteaux et de quoi accompagner le tout.
 Cheminement |
 Géants |
 Chargés de neige |
Après une petite suée pour notre organisateur, qui a eu peur de ne pas retrouver le refuge dans ce paysage métamorphosé par la neige à la nuit tombante, et pour nous qui avons dû suivre le rythme qu’il avait du coup légèrement accéléré, nous sommes arrivés à bon refuge.
La neige s’est mise à tomber doucement, le feu est allumé dans le poêle. Nous nous installons pour une belle soirée.
 Belle perspective |
(A suivre)