Yop,
Ce matin, fallait que j’aille distribuer quelques invits (inauguration de l’atelier la semaine prochaine) et quelques dépliants (portes ouvertes dans la foulée). Le Trafic pisse de l’huile et, bien que j’aie la clé carrée, je n’ai pas encore trouvé le temps/courage d’aller m’allonger sous le bestiau pour resserrer la vis de vidange. Et puis il est sur la réserve. Alors que la SV a le plein fait, un joli pneu neuf à l’avant tout juste rodé et un pneu à l’arrière qu’il faut finir d’user (j’ai déjà dépassé les témoins mais il doit bien rester un demi millimètre de gomme).
Donc mon casque, mes gants et gaz.
Au début, c’est pas passionnant, je m’arrête tous les deux kilomètres pour mettre mes invit et dépliants dans les boîtes aux lettres. Dernière personne livrée : la copine qui tient le Moulin de Civavdoux, juste après Sauxillanges. Et tiens, si je continuais ? La route tortille en fond de vallée, à la hauteur d’une petite rivière qui bouillonne, printemps oblige.
Donc direction St Genès la Tourette. C’est super mignon. Sauf les gravillons qui se planquent dans les virages, essentiellement dans les gauches qui se referment. Faudra quand même qu’on m’explique pourquoi la DDE fait un acharnement thérapeutique à gravilloner cette route à chaque printemps.
Vu que je n’ai pas pris de carte, j’y vais un peu au pif. Après St Genès, ce sera donc St Germain l’Herm, car je trouve le Vernet la Varenne trop près. La route est meilleure, ça devient plus rigolo, j’ai encore les effets de la Tromph Partie dans le maniement de la moto. Fournols, c’est joli, la route passe dans des forêts, ça grimpe un peu, sauf la température. Ca caille par ici. D’ailleurs, je passe ensuite à St Eloy la Glacière la bien nommée. La route est un peu humide par endroits, mais ça tournicote, ça monte, ça descend, c’est chouette. Je récupère la D996 un peu avant Cunlhat, direction Sugères. Et là, ça rigole plus. Je retrouve les sensations éprouvées dans la portion les Ollières- Le Cheylard avec quelques grands et longs virages avec une bonne visibilité et un bitume nickel. Je penche, je penche, je penche et qu’est ce que c’est bon !
Je fais un détour par St Jean des Ollières, histoire de retrouver les routes auxquelles je dois mon surnom. Je vais même aller faire un peu de TT, sur une route d’abord juste très gravillonnée, puis terreuse, pour finir légèrement boueuse. Petite pause pour regarder le panorama, et je repars, je reviens à Sugères, Manglieu, la Gravière et chez moi.
Deux heures de balades, 100 km de routes. Mais je me demande si ça passe au niveau fiscal de mettre ces kilomètres en note de frais ?
—
Corinne ‘tite route