CORINNE 'TITE ROUTE
L'oeil dans le viseur, les roues sur le bitume, les mains dans la terre
Vendredi 24 septembre
Ce matin, départ depuis Issoire direction Val de Reuil sous un ciel chargé qui se décharge sur le pare-brise… C’est dans ce genre de moments qu’on apprécie d’être en voiture. La remorque fait un bruit de plus en plus fort, dans les rétros, les garde-boues dansent la lambada. Même quand il n’est pas là, le n°1 du BKRT (Bras Kassés Racing Team) reste notre chef : les garde-boues de sa remorque se découpent gentiment le long des diverses vis qui sont sensées les maintenir au reste de la remorque. Le dit-n°1 a eu une légère émotion à la pensée que sa remorque était avec nous. Nous, on se demande juste combien de temps ça va durer et dans quel état on va la ramener…
 Démontage de remorque |
A Val de Reuil
 Huitième édition |
En milieu d’après-midi, nous arrivons à Val de Reuil où les nuages et le soleil jouent à cache-cache. Plusieurs rues sont bloquées pour accueillir les concurrents, les camping-cars, caravanes, tentes ainsi que les stands de la fête de la moto qui aura lieu pendant deux jours. Le paddock, juste à côté d’un champ de maïs, est encore vide mais se remplit doucement.
 Grande allée à remplir |
Pour le moment, les stars ne sont pas encore les motos des concurrents mais plutôt les mini-motos des membres de l’organisation qui circulent dans les allées. Pas mal de gamins passent de tente en tente.
 Quand un rétro dit merde à l’autre |
Dans les quelques barnums déjà montées, les pilotes et leur assistance s’agitent autour des machines, pour monter les pneus, ou encore faire les premières réparations (oui, déjà).
 Sur la béquille |
 Rivets pop |
On fait connaissance avec nos voisins de paddock, des Corses et des Normands, quasiment tous débutants en rallye, mais motards aguerris et dont certains comptent en découdre avec les meilleurs. L’entraide est déjà en action, les outils passent d’un endroit à l’autre, les bières aussi. La pluie s’invite aussi par moments ainsi que le vent, un peu trop frais au goût de certains. A la nuit tombée, les lumières s’allument, avec les inévitables coupures dues à une surcharge de consommation, un appareil mal branché ou un câble mal déroulé.
 A l’abri pour l’apéro |
 Au bout du paddock |
 Les fantômes de la nuit |
Le vent soulève parfois une bâche, permettant de jeter un coup d’oeil sur la machine qu’elle recouvre.
 Sous un coin de bâche |