Plaquettes – introduction
Or donc il y a quelques jours, je rentre d’une petite balade moto. Virolos, un peu de soleil mais glagla quand même. Pour dire, à un moment, j’ai trouvé qu’il faisait chaud et mes doigts commençaient enfin à dégeler, quand j’ai vu un thermomètre indiquant… 4°C. Gloups. Garage, j’arrête la moto, j’ouvre la porte, je pousse la moto. Et là, j’entends un CRRRRRR insistant qui vient de ma route arrière. Allons donc, mon roulement de roue qui fait des siennes (me demandez pas pourquoi, mais depuis 5 000 km, je psychote sur mes roulements de roue) ? Que nenni. Ce sont les plaquettes de frein. Enfin, les supports des plaquettes de frein… Oups. Pourtant, il me semble avoir regardé il n’y a pas si longtemps que ça et qu’il me restait de la marge.
Et merde 🙁
Plaquettes – épisode 1
Avant-hier, en prévision d’une balade avec des motards d’un forum auvergnat, je vais acheter des plaquettes neuves et j’essaye de les changer. Je prends la RMT, je tombe le petit cache, j’enlève les goupilles et je tire sur les axes. Rien. Il ne se passe rien. Je prends une pince, j’essaye de tirer sur les axes pour les faire sortir de leur logement. Rien, toujours rien. Je vais chercher le WD40, j’arrose les axes. J’en profite pour en mettre aussi sur la jante arrière et la nettoyer (tiens, elle n’est pas noire, elle est grise). Je ré-essaye de tirer les axes. Rien, toujours rien.
Je passe deux trois coups de fil à des « spécialistes » (ils se reconnaîtront), histoire de savoir si je n’ai pas loupé une manip. Evidemment, je ne tombe que sur des répondeurs. Je finis par appeler un mécano moto près de chez moi. « 8 euros pour le changement de plaquettes? J’arrive ». Ben le mécano n’a pas fait mieux que moi 🙁 En plus, en trois minutes, il a le temps de me dire que mon disque arrière est mort, que mon pneu avant aussi et de me durcir mon embrayage. Faudra m’expliquer cette manie de toujours régler les embrayages hyper durs parce qu’après, je me chope des tendinites au poignet et je peux plus bosser, moi. Bon, pour le disque arrière, il a raison, depuis, je l’ai mesuré. Je suis hors cotes de 0,5 mm. Quant au pneu avant, il me fera bien encore 300-500 km ;o)
Donc je rentre chez moi et je prévois de faire la balade sans frein arrière.
Intermède – balade
Le lendemain, soit hier, balade. Fait étonnant : tout le monde est en avance ! On est parti pour un RB concocté amoureusement par ma pomme (ils ne savaient pas, c’est pour ça qu’ils m’ont laissée faire). En plus, ils m’ont laissée devant, ce qui fait que 1- le rythme était tranquille, 2- le RB n’a pas été respecté vu que j’ai réussi à me paumer :o)
Pause café à Ambert, puis séparation de la troupe, certains repartant vers les grandes villes.
Cinq courageux se décident à me suivre pour le col des Supeyres qui porte bien son nom. Petite route mignonne comme tout (comprendre bien gravillonée, enfin il parait, moi j’ai rien vu) entourée d’arbres (comprendre dans les sous-bois, c’était pas sec, ça glissait), escaladant une montagne (comprendre plus on montait, plus on se pelait).
Bref, très très sympa. Le retour l’a été un peu moins, de nuit, avec le froid. Mais bon, au final, une bonne journée. Quant au freinage uniquement avec l’avant alors que j’ai l’habitude (mauvaise parait-il) de beaucoup utiliser l’arrière, ben ça a été. J’ai pas roulé vite donc pas besoin de freiner. Simple.
Plaquettes – épisode 2
Ce matin, je pars chez Laurent qui m’a proposé la veille son concours pour le démontage de mes plaquettes. J’essaye d’être à l’heure. On commence donc à regarder. Entre temps, j’ai quand même pris renseignement auprès d’un spécialiste SV qui doit lui-même changer ses plaquettes depuis un an et demi et qui ne l’a pas fait pour les mêmes raisons que moi. Sauf que lui n’a pas encore usiné les supports des plaquettes sur le disque ;o)
Deux solutions : percer l’étrier derrière les axes pour les chasser. Ou couper les axes pour les retirer et les remplacer par des neufs. On tente la première solution, vu que les axes ne bougent toujours pas d’un poil de millimètre, malgré le WD 40 et le dégrippant. Pas évident de percer juste pile poil en face de l’axe : il y aura un décalage pas très grand mais suffisant pour que le chasse-goupille rippe sur l’axe au lieu de le pousser. Au bout d’un moment, il faut se rendre à l’évidence, on n’arrivera à rien de bon sans démonter. Comme je ne peux pas laisser ma moto chez Laurent, on remonte en l’état, je rentre chez moi et j’essaye de redémonter ça demain matin, pour rapporter l’étrier à Laurent, qu’il finisse le grokage et fasse sortir des p^ù$*** d’axes pour que je puisse changer les plaquettes. J’en profiterai pour changer le disque arrière, purger le liquide de frein et changer les durites.
Etrier : 1 ; Laurent/Corinne : 0 mais ça va pas durer :o)