Vendredi 1er octobre – Brides-les-Bains – Toulon
Départ tôt le matin pour l’étape marathon. A 6 heures, c’est calme dans le camping, il y a quelques tentes illuminées par-ci par-là.
A la lueur des néons |
Habillage |
Je raccompagne à Avignon un des concurrents qui a été embrasser une voiture d’un peu près. Lui n’a quasiment rien, la moto et la voiture sont plus amochées. Comme j’ai une remorque de dispo, autant en profiter. La veille, j’hésitais entre aller à une des spéciales vers le Ventoux ou filer direct à Toulon. Résultat, je suis allée au CH du midi ! Je n’en avais pas fait un seul depuis le début du rallye, ça tombe bien. Surtout que pour celui de cette étape marathon, l’assistance peut être là mais les pilotes doivent se débrouiller seuls pour intervenir sur leur moto.
Moto-club Saint-Martin |
Camion d’assistance |
Un pilote qui envoie du bois |
Trois heures de route plus tard (et quelques bouchons), arrivée à Toulon, sur la plage du Mourillon. Ce coup-ci, on sent clairement la fatigue générale. Ca s’engueule dans les équipes, parfois pour des broutilles. Et en même temps, certains pilotes ont les yeux qui pétillent lorsqu’ils racontent leur journée, leur rallye, les moments qu’ils ont vécu seuls ou avec d’autres pilotes. Ca parle d’angle, de virages, de bourre, de paysages, de soleil et de bonheur.
Même ceux qui sont tombés font preuve d’humour.
A vendre |
Le soir, de nouveau assistance par les pilotes, dans un espace à côté du parc fermé. Les mécanos ne sont pas loin pour donner des conseils mais n’ont pas le droit d’intervenir. Certains pilotes ont l’habitude de s’occuper de leur machine mais d’autres ne veulent pas aller plus loin qu’un graissage de chaîne.
Clémentine sous les lampadaires |
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