DDMT 2012 – jour 7 – Vers le sud

Publié le 13 octobre 2012

Samedi, c’est avant-dernier jour de course, qui commence par une spéciale sur le circuit d’Alès. Séb et Jean-Marc roulent sur la première session, en fond de grille. Ils vont faire les cinq tours ensemble, Jean-Marc, qui a vite retrouvé ses marques sur son circuit fétiche, entraînant Séb dans sa roue, à remonter autant de concurrents que possible.

Sébastien

Jean-Marc

Sur le dernier tour après l’arrivée, Sébastien est repassé devant :o)

Benoît et Cyril ont roulé eux aussi dans une même session, celle de la catégorie Sport. Benoît part avec un objectif : rouler aussi vite que possible car la troisième place de la catégorie est en jeu et il sait que cette spéciale sur circuit est une de ses meilleures chances de marquer des points. Rattrapé par Nicolas Derrien, il en prend la roue et après trois tours chaud patate, il décide de calmer le jeu, histoire d’assurer sa place. Et là, blim, à quatre virages de la fin, il se retrouve par terre sans avoir le temps de comprendre. Il franchit donc la ligne d’arrivée avec un temps bien en-dessous de ce qu’il pouvait espérer. Ca lui a porté un coup au moral pour toute la journée.

Coaché par Benoît, Cyril a appliqué ses conseils, ce qui a largement payé : parti en fond de grille, il finit onzième de la session. Une bonne spéciale pour lui donc.

S’ensuit un routier, avec une montée du Ventoux, plus facile que les derniers jours, dans une jolie région, sous le soleil (ça nous change). Séb et Jean-Marc se retrouvent dans un groupe de tête, avec notamment Will et Lionel Richier. Du coup, gros plaisir à les suivre. Ce qui n’a pas empêché la petite boulette de Séb : pointer une minute et une seconde en retard (soit deux minutes comptabilisées…).

Benoît dans une épingle à la poursuite de gendarmes dans la montée du Ventoux.

De l’autre côté du Ventoux, c’est complètement lunaire.

Aujourd’hui, c’est à Benoît que s’est attaqué notre chat noir : un joint spi explosé et le support de phare cassé, sans tomber. Il ne faut pas croire, mais les pilotes qui se trimballent la même poisse que nous sont nombreux. Comme Dominique Wils, dont la boucle arrière de la moto a cassé. Une réparation de fortune à base de sangles lui a permis de finir le routier et de faire les deux dernières spéciales de la journée.

Lors de l’attente au départ de la spéciale de Ginasservis, je comprends les motivations de certains (ici, Rob) à tourner la poignée de gaz.

Le soir, c’est la montée du Faron, de nuit et, comme d’habitude, à l’envers de la circulation normale. Ne l’ont donc reconnue que ceux qui l’ont faite à pieds et ceux qui ont déjà participé à un DDMT.
La vue sur Toulon est magnifique.

Et les spectateurs nombreux.

L’attente du départ fait monter la tension petit à petit. Juste après le CH, les pilotes attendent leur tour dans une grande ligne droite, dans le noir, il n’y a comme éclairage que la lumière des phares.

En arrivant sur l’épingle juste avant le départ, il y a de l’éclairage, la foule, le ronronnement des moteurs qui chauffent, le bruit de celui qui part, les hourras des spectateurs dans les épingles suivantes au passage des concurrents, la lumière des phares le long du mont.
Les pilotes, en particulier Benoît et Cyril, ont des regards inquiets au moment de partir. Devant, c’est l’inconnu dans le noir.

Les uns après les autres, ils partent.

Et rentrent tous au parc assistance avec une méga banane, parce que cette montée qui les a tant fait flipper, finalement, « c’était de la balle ».


Moto, Rallyes routiers