Mardi 3 février
Tanger – bateau
Nous voulons profiter de la matinée pour nous reposer tranquillement. Le problème, c’est qu’il faut rendre la chambre à midi et que dès 11h30, la femme de ménage vient taper à la porte pour nous signifier de vider les lieux. L’accueil marocain des grandes villes… Nous arrivons à obtenir de laisser nos bagages dans une petite pièce, pour nous permettre de nous balader tranquillement et surtout de faire nos achats de dernière minute. Dans le souk, je fais le plein d’épices. Ce sera quasiment une des seules choses que nous rapporterons du Maroc, plus une théière en métal neuve mais déjà cabossée et deux écharpes.
Tanger ne nous charme pas plus que la veille, mais nous n’avons pas vu le côté « ville blanche », que la médina, la ville moderne et les alentours du port. C’est crasseux par endroits. Très crasseux, comme cette vision d’horreur : un terrain vague, en coin de rue, très pentu, avec un arbre recouvert de sacs plastiques noirs, des ordures sur le sol, des poules et des chats au milieu de tout ça. On mange tous les deux dans un restaurant au coeur de la médina, vanté aussi par notre guide, mais bien décevant par rapport à ce qu’on a pu goûter auparavant.
A 15 h, nous retrouvons Marc et Edith devant le bateau. Le départ était prévu à 18h, il n’aura pas lieu avant 20h. Nous discutons avec quelques passagers, dont une femme qui est en train de monter sa boîte de transport routier au Maroc et qui nous raconte sa passion des camions. Nous voyons arriver Mélanie et Gilles, rencontrés à Aït Benhaddou. Ils sont arrivés juste à temps, ayant crevé à 10 km de Tanger, deux heures avant le départ. Nous dînons avec Marc et Edith qui nous racontent leurs vacances. Nous finissons la soirée à discuter avec un mec qui vend de l’huile d’olive.
Jeudi 4 février
Bateau entre Tanger et Sète
Le bateau est très peu rempli, tous les passagers sont surclassés et nous prenons les repas dans le restaurant des premières classes. A table, on nous place avec un couple sur une table de quatre, ce qui fait que nous ne prenons pas le petit-déj avec Marc et Edith. En fait, de toute la journée, nous ne les voyons quasiment pas. Nous ne recherchons pas particulièrement leur présence et eux ne viennent pas nous voir. En revanche, nous avons discuté avec pas mal de monde, beaucoup plus qu’à l’aller. On nous raconte des voyages, nous racontons le nôtre. Nous faisons plus ample connaissance est Gilles et Mélanie. Une partie de monopoly nous occupe une grande partie de l’après-midi. Le retour me semble plus long que l’aller, la journée glisse doucement.
Vendredi 5 février
Sète – Le Châtelet
Débarquement à Sète. Formalités sans problème. On échange nos adresses avec Gilles et Mélanie. Marc et Edith partent de leur côté en moto, nous allons chez Alain, pour récupérer la voiture, et chez Michaël pour la remorque. Il ne fait pas très beau, la circulation nous paraît très dense. Pour manger, nous choisissons l’option Mc Do. Le prix nous choque : 15 euros, soit 150 dirhams, c’est énorme. Traversée des Cévennes, c’est beau. Mais nous avons une drôle d’impression, cela fait bizarre d’être là. Pourtant, on était pressés de rentrer, par ras-le-bol d’être sollicités sasn arrêt, pour enfin manger dans des assiettes propres, pour avoir des toilettes et des douches dignes de ce nom. Mais il nous manque quelque chose. Les Marocains sont à la fois emmerdants et chaleureux. Ici, on est plus tranquille, mais le contact avec les gens est plus froid. Finalement, c’était bien, là-bas…
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