Mardi, je me mets à stresser. Mais qu’est-ce que je vais foutre dans un truc pareil ? Quelques discussions plus tard (merci Dany) et rappels à l’essentiel (merci sml), la tension retombe. En fait, j’ai trouvé la solution pour être zen toute la course : se prendre la tête quatre jours avant.
Mercredi, je fais comme d’hab : prête mais pas à l’heure… J’apprends alors qu’il y a eu un mort sur la reconnaissance d’une spéciale. Je décide de rester chez moi. Une bonne nuit de sommeil dans un lit confortable ne sera pas un luxe.
Jeudi matin, on se retrouve à Saint-Ours avec Jean-Louis, qui arrive de Grenoble. Le temps de poser ma tente et son Express, on prend les motos et on file faire quelques recos des spéciales pendant que tout le monde mange. Ca sera d’ailleurs réussi : pas trop de monde sur la route et des copains qui nous ont vus passer pendant qu’ils étaient au restau… J’ai beau faire plusieurs aller-retours sur les spéciales, je n’arrive pas à mémoriser le tracé (une mémoire de poisson rouge, ça se cultive…). Pas grave, je viens surtout pour le routier. Mon objectif : finir, sans pénalité sur le routier et si possible pas dernière.
Au camping, on retrouve toute la troupe de la Chabou Racing Team, au sens large. Le soir, on se retrouve à dix? quinze? autour de la table. A noter, les rally(wo)men ont le palais fin en matière de fromage. Mon saint-nectaire, qui d’habitude reçoit toutes les louanges, a tout juste droit à « un peu jeune ». Pour la prochaine fois, penser à s’y prendre à l’avance pour le prendre chez mon autre fournisseur…
Pendant que certains papotent à table, d’autres s’affairent autour des bécanes à la lueur des spots.
Chabou racing team |
Vendredi, le réveil est difficile pour certains…
Un MiB à lunettes |
A l’abri |
Pas encore habillé |
Et est-ce que quelqu’un pourrait être sympa et prévenir The Mib que le rose et le vert s’assortissent assez mal ?
Séchoir à linge |
Pour cette journée, pas de recos pour moi, je le sens pas, j’ai envie de rester tranquille. Ce sera donc préparation de la moto qui nécessite deux trois trucs pour passer au contrôle technique : freinage au niveau du circuit d’huile (vis de vidange, filtre, bouchon de remplissage).
Merci Martial |
La moto d’à côté |
Et surtout la mise en place des plaques de numéros, que j’ai récupéré au contrôle administratif. Et pour cela, je me base sur la grande expérience et le savoir-faire de mes voisins de camping.
Sur le côté |
De face |
On comprend mieux |
Une fois la moto prête, on se prépare psychologiquement à la course.
Pétanque |
Puis il est temps d’aller au contrôle technique et de poser la moto au parc fermé où elle dormira jusqu’au moment de la course.
Y a la queue |
Certains ont tué le temps |
Sourire |
Ma moto passe le contrôle et se retrouve au milieu des autres, à attendre le lendemain.
Au coucher de soleil |
Durant la journée, j’ai retrouvé un de deux autres Auvergnats du forum moto local, venu lui aussi pour les contrôles administratif et technique. J’ai eu pas mal de visites de copains venus me soutenir.
C’est aussi la journée où Chabou a fait une glissage sur la pente à 25% gravillonnée. Bilan : une clavicule. J’apprends qu’un mec du forum local s’est pété des vertèbres sur une chute. Ca fait beaucoup en peu de temps. Et encore, là, je ne parle de chutes que sur une semaine…
Mais je reste zen. Le stress, c’était mardi. Je passe une super journée, dans une ambiance top. Pour moi, le rallye, c’est aussi ça, ce qui est avant, la bonne humeur, les coups de main pour les motos, les repas à nombreux à table. Et là, j’ai été gâtée !