CORINNE 'TITE ROUTE
L'oeil dans le viseur, les roues sur le bitume, les mains dans la terre
Une bonne Tromph partie (abrégée ici en TP), qu’est-ce donc ?
Ca commence déjà par un DR qui refuse obstinément de démarrer. Avec/sans le contact, avec le robinet d’essence fermé/ouvert, avec le coupe-circuit ON/OFF, rien n’y fait. On use nos mollets et notre souffle pour rien, le DR ne veut pas craquer.
Donc une bonne TP, c’est déjà une TP où les participants sont suffisamment motivés pour y aller quand même en voiture. ‘rine sera en Quat’roues.
Ensuite ce sont des retrouvailles sur la route. Ces deux motards arrêtés au bord de la route, qu’on a joyeusement snobés parce que je n’ai pas reconnu celui qui fumait, c’était Kryll et son jouet de cette année. La folle en Partner qui n’arrêtait pas de jouer avec ses warnings, c’était ‘rine qui avait décidé de ne finalement pas passer par les grands axes. Tout ce petit monde s’est retrouvé juste au niveau de la première plaque de neige sur la route. Tant qu’à faire, c’est plus rigolo de galérer à plusieurs sur les routes glissantes, non ?
 Première plaque de neige |
S’enchaînent les retrouvailles au gîte, les copains qu’on n’a pas vus depuis longtemps, les ados qui poussent.
 Copain |
 Franck |
Une bonne TP, ce sont les petits grands plats de Philippe
 Première tablée |
 Deuxième tablée |
A chaque année, sa petite attraction. Cette année, Kryll a donc amené un jouet avec lui. Un noobie suffisament naïf pour ne pas s’inquiéter quand une partie du BKRT décide de faire rentrer la moto dans la salle.
Une vague histoire d’intervention mécanique à base de tuile et de marteau plus tard, il ne s’inquiétait toujours pas.
 Entrée dans la salle |
 Tuile et marteau |
 Rires inquiétants |
Ce n’est que le lendemain qu’il a pris conscience des risques qu’avait encourus sa moto. C’est beau l’innocence.
Une bonne TP, c’est aussi des histoires de motards. Tromph a donc pu raconter, devant un auditoire attentif, ses aventures en mob à Bamako.
N’empêche qu’un motard, ça rigole plus s’il y a de l’alcool pas loin.
 Auditoire sérieux |
 Auditoire détendu |
Une bonne TP, c’est avec de l’alcool (merci Tromph pour le champagne, qui nous a permis de fêter dignement cette dixième édition).
Parfois, il y a des choses qui dérapent lors d’une TP, des mains qui vont sur les genoux d’à côté…
 On n’aurait pas cru |
Une bonne TP est souvent synonyme de fins de soirées difficiles.
 Marc |
 Je te dis que… |
Et une bonne TP est toujours la scène de bricolages improbables. Cette année, c’était les pneus qui étaient en vedette, martyrisés à la pompe à vélo par Jolito, laissant perplexe Tromph ou servant d’exercice d’équilibre à Saint-Bernard et Julio.
 Méthode manuelle |
 Pneu en bois |
 A deux |
Il y a bien quelques balades, le col de la Croix Millet fait trois fois en un week-end, des routes ardéchoises toujours aussi penchantes, des paysages enneigés, ou pas. Mais ça, on a l’habitude.
Une bonne TP, c’est un retour difficile. Pas seulement au niveau du moral mais aussi par la météo.
Le matin, malgré les prévisions assez pessimistes, je me suis fiée à l’air confiant de Perfal (j’ai appris plus tard que ce n’était pas forcément une bonne idée. J’étais pas fière en arrivant au restau sous la neige. Ni en en ressortant d’ailleurs, la neige continuant. Finalement, elle nous a laissé tranquille, la neige (elle avait largement de quoi s’occuper sur le côté Rhône-Alpes), il a juste fait froid.
Les chaufferettes offertes par ‘rine, glissés dans les gants et entre les seins (enfin là où la fermeture éclair du blouson laisse passer le froid), ont eu du mal à faire leur office face aux -5°c affichés entre La Chavade et Brioude. D’ailleurs, à Brioude, quand Perfal s’est arrêté pour me demander si je voulais faire un peu de rab’, je n’ai eu qu’une réaction : faire tomber la moto par terre. Donc je l’ai laissé aller tout seul crever de l’arrière (cette année, il ne m’a pas fait le coup du roulement de roue, mais de la chambre à air) pendant que je rentrais chez moi allumer le feu.
Bref, la cuvée 2010 fut bonne. Rafraîchissante, mais bonne. Vivement 2011.