Cet été, pendant que certains se faisaient dorer sur la plage à essayer de profiter du beau temps, je suis allée en Ecosse, trouvant que le printemps cette année n’avait pas été tout à fait assez humide…
Voici donc dans cette page, et les suivantes, un compte-rendu des 15 jours que j’ai passés en grande partie dans les Highlands, dans ce pays d’eau, de terre et de nuages.
Tout d’abord, pourquoi l’Ecosse ? D’une part parce que j’ai envie de voyager depuis longtemps, surtout à suivre les aventures du Chevalier Noir. Il ne le savait pas jusqu’à mon retour, mais depuis des années, il avait une fan : moi.
Trois membres d’un forum photo où je traîne m’ont également donné envie d’aller voir en vrai ce qui se passe là-haut : Jean-William et Rachel, dont vous pouvez voir les oeuvres sur http://passiongrandnord.com (rubrique Ecosse pour les photos en question) et Pierre-Alain dont le site se trouve http://www.instants-choisis.ch (rubrique paysage, Scotland).
Je suis prévenue que le temps peut être mauvais, je n’aime pas particulièrement la chaleur, ni la pluie, mais en fait, la deuxième m’embête presque moins que la première. Ce sera donc mon premier grand voyage quasiment toute seule. Je dis quasiment, parce que Philippe, un autre motard rencontré dans un week-end en Ardèche (par l’intermédiaire de sml, vive FRM) part au même moment et que nous nous sommes retrouvés de temps en temps, pour rouler ensemble (pas souvent, on n’aime pas le même type de route) et pour passer des soirées ensemble. J’ai trouvé le concept très sympa, pas de contraintes, juste le plaisir de se raconter nos journées et de partager un sandwich sur son top case pendant qu’on se faisait dévorer par les midges.
J’ai principalement fait les Highlands, d’est en ouest, pour finir par l’île de Skye. Il y a plein d’endroits que je n’ai pas vus. 15 jours, c’est juste juste pour faire toute l’Ecosse, je pense donc y retourner un jour.
Quelques chiffres :
– à peu près 7 000 km au compteur. Je dis à peu près parce qu’une virée en moto sans souci n’est pas une vraie virée mais que la BM a été gentille avec moi (le chat noir a pris des vacances lui aussi) : ma seule panne a été le suicide du compteur 100 miles avant Londres au retour. Un faux suicide puisqu’il a décidé de se remettre en route quelque part en Picardie…
Pour ce genre de voyage, il faut donc prévoir des pneus endurants ou faire changer ses pneus sur place.
– 1 miles = 1,5 km environ (c’est plus facile pour les calculs). Il m’aura fallu dix jours pour me rendre compte que ma carte à l’échelle 1/100 000ème avec marqué en clair 1 cm = 10 km est en miles. Ceci expliquant peut-être (mais pas sûr) pourquoi je trouvais les trajets si longs. Blonde un jour, blonde toujours…
– 1 pound = 1,3 euros environ. Globalement, les prix sont un plus élevés qu’en France, notamment pour la bouffe (un restau, c’est facilement 20 pounds), l’essence c’est en gros pareil qu’en France (entre 1,35 et 1,54 pounds le litre, je vous laisse faire les calculs). Pour les campings, ça dépend, j’ai payé entre 5 et 16 pounds la nuit. Certains ne m’ont fait payer qu’un emplacement tente seule, d’autres font payer au véhicule plus nombre de personnes. D’autres, à partir du moment où on a un véhicule, font payer l’emplacement complet. A savoir, le camping sauvage est autorisé en Ecosse, sauf indication contraire.
– 20h30 : c’est l’heure maxi à laquelle il faut compter se faire servir dans les restaus le soir (c’est même parfois plus tôt, excepté dans quelques endroits très touristiques et encore). La bonne idée, c’est d’avoir toujours quelque chose à manger dans son sac. Ou alors d’être capable d’attendre le lendemain matin…
Pour commencer, il y a une question que tout le monde se pose (enfin que tout le monde m’a posée avant que je parte) : les Ecossais portent-ils quelque chose sous leur kilt ? Et bien grosse déception, je n’ai pas croisé d’Ecossais en kilt… Ils sont à peu près aussi rares que les Auvergnats en blouse bleue, avec des sabots et un béret noir.
Mais j’ai quand même une photo qui peut donner un début de réponse
A l’entrée du village |
Que les âmes sensibles se rassurent, c’est un épouvantail… Sont chouettes, leurs épouvantails, non ?
A suivre