CORINNE 'TITE ROUTE
L'oeil dans le viseur, les roues sur le bitume, les mains dans la terre
2014 – Semaine 9
Cette semaine, mise en bouteilles de la cuvée 2013 et des restes de la cuvée 2012. Le camion-chaîne d’embouteillage est revenu dans la cour de la cave et pendant une journée et demi, ça a été le ballet du Manitou qui chargeait les palettes de bouteilles vides et déchargeait les cartons pleins (50 et 75 cl) au rythme du remplissage des bouteilles qui s’entrechoquaient sur la machine, d’abord vides, puis pleines, bouchées, étiquetées.
Quelque part sur cette chaîne, les bouchons attendent d’être enfoncés dans un goulot.
 Bouchons |
2014 – Semaine 7
Salons, marchés et expositions sont un des moyens de faire connaître le domaine. En décembre, il y a eu les marchés de Noël, dans une ambiance souvent festive. Et en ce début d’année, plusieurs salons ont déjà eu lieu dont Vinidôme à Clermont-Ferrand, où j’avais vu Laure et Jean-Baptiste pour la première fois l’année dernière. Ces expos sont l’occasion de rencontrer des clients et d’autres producteurs, de faire goûter les vins, discuter, expliquer et bien sûr vendre.
Une particularité cette année pour les cartons : ce ne sont pas les modèles classiques de 2 x 3 bouteilles, mais des cartons à plat, avec 1 x 6 bouteilles. C’est un peu plus encombrant au sol, mais l’empilement des cartons est bien plus stable. Et puis ça change !
 Discussion |
2013 – Semaine 47
Une matinée dans les vignes, qui ont perdu complètement leurs feuilles. Les premières neiges sont même tombées sur la région, mais à cette altitude, elles n’ont pas résisté aux quelques rayons de soleil du début de journée. La manipulation du jour était d’enlever les « crampillons », petits bouts de plastique qui permettent de tenir entre eux deux rangées de fil de fer entre lesquelles étaient coincées les branches afin de les maintenir verticales. Une opération qui annonce le « dépalissage » (inverse du palissage : on descend les rangées de fil de fer) et bientôt la taille. Déjà !
J’ai donc passé une partie de la matinée avec Laure et Jean-Baptiste, à parcourir les rangées en essayant de n’oublier aucun crampillon (les oranges se voient nettement moins bien que les bleus, les fourbes!), et à discuter biodynamisme, un concept que j’ai découvert grâce à l’excellente BD d’Etienne Davodeau, les Ignorants. A lire pour ceux qui suivent ce fil, c’est la rencontre entre un auteur de BD et un vigneron qui apprennent à découvrir leurs univers réciproques. C’est drôle, profond, je suis restée scotchée sur certains dessins. Et j’y ai retrouvé des choses que je vois quand je vais rencontrer Laure et Jean-Baptiste.
 Une matinée dans les vignes |
2013 – Semaine 46
Une autre vue du soutirage des rosés dans la cave voûtée de l’actuel chais, bientôt remplacé par un autre chais qui sera construit à proximité des vignes.
 Le soutirage des rosés |
2013 – Semaine 45
Après le pressage des rouges, c’est le soutirage des rosés. Si j’ai bien compris, la fermentation alcoolique des rosés est terminée (c’était d’ailleurs très joli à voir, mais impossible à photographier, ce vin qui bouillonnait tout seul), mais il y a au fond des cuves de la lie (restes des peaux de raisin, végétaux, etc.) qui entraîne une fermentation malo-lactique. Or si celle-ci est indispensable pour les rouges, elle n’est pas souhaitable pour les rosés. Donc opération transvasement : on pompe le rosé depuis le haut de la cuve pour le mettre dans une autre cuve en laissant la lie dans le fond, on met un couvercle étanche sur la nouvelle cuve et le rosé peut continuer à évoluer tranquillement. On en a profité pour le goûter, ce rosé. L’odeur est impressionnante (pour une néophyte comme moi), avec des parfums d’agrumes extrêmement présents. Bon, sorti directement de la cuve, comment dire ? C’est quand même vraiment acide ! Mais une fois le gaz carbonique envolé, le goût est bien meilleur. Ca tombe bien, l’une des dernières opérations avant la mise en bouteille sera d’enlever ce gaz. Si son goût va encore évoluer, le rosé a sa couleur quasiment définitive, très claire.
 Le tirage des rosés |
2013 – Semaine 44
En ce moment, Laure et JB passent tout leur temps dans la cave à travailler les vins. Les rosés sont en train de fermenter et cette semaine, Jean-Baptiste a estimé que le remontage était suffisant et qu’il était temps de presser les rouges. Les grappes de raisin sont transférées depuis les cuves jusque dans le pressoir, une grande machine mobile qui pour l’occasion est mise dans la cave.
 Vers le pressoir |
2013 – Semaine 43
Alors que les vendanges sont terminées, actualité très dense cette semaine au domaine à la fois en cave et dans les vignes. Côté cave, il y a beaucoup de travail à faire et Laure et JB passent pas mal de temps à filtrer les vins, remonter les jus, contrôler le tout. Les vignes, elles, ont pris le virage de l’automne pendant une semaine ensoleillée et très ventée. Les feuilles ont commencé à jaunir doucement le week-end dernier lors des vendanges à la main des dernières rangées. Jeudi, deux rangs seulement avaient pris une belle teinte rouge et un bon vent est venu tout bousculer dans la soirée. Vendredi, toutes les vignes avaient viré couleur d’automne, spectacle magnifique en fin d’après-midi juste avant les orages de la journée. Un moment de sérénité vécu au milieu de cette belle nature.
 Rouge |
2013 – Semaine 42
Une partie des vendanges est réalisée et c’est là que commence le travail à la cave, où le vin va prendre forme.
Pour le vin blanc et le rosé, les grains de raisin sont pressés et le jus mis dans les cuves comme celle de gauche. Le vin est régulièrement surveillé et contrôlé. Dans les cuves du fond destinées au vin rouge, le raisin est mis directement sans passer par la case pressage. Commence alors le travail de remontage : le jus est extrait en bas de la cuve et réinjecté en haut, là où se trouve les fruits qui n’ont pas encore éclatés. Cela permet d’aller chercher la couleur et de développer les arômes. L’opération dure 15-25 minutes et est répétée trois jours par jour pendant une durée plus ou moins longue, de plusieurs semaines, qui va dépendre du raisin, du résultat souhaité et de l’âge du capitaine (enfin plus exactement des habitudes de travail du vigneron).
 Chacun sa cuve |
2013 – Semaine 41
Les grains finissent de mûrir, les vendanges approchent et la première récolte a lieu. C’est le pinot noir qui est ramassé en premier. Déterminer la date des vendanges n’est pas facile : quelques jours de soleil ne seraient pas de trop, mais la pluie peut venir abîmer le raisin et en ces jours de météo très incertaine (il a neigé samedi 12 octobre), il faut savoir choisir. Pour des raisons de calendrier, je ne pourrais pas voir les vendanges. Il faut dire que cela va très vite : 4 à 5 journées au total pour tout récolter, y compris la session à la main.
 Vendanges |
2013 – Semaine 40
Pendant que les raisins finissent de mûrir, il faut préparer la cave, notamment nettoyer les cuves, le sol. Le Kärcher est de service.
 Un coup de nettoyage |
2013 – Semaine 39
Après un été au soleil, les grappes de raisins ont bien grossi, et les vendanges se rapprochent doucement, même si c’est beaucoup plus tard cette année que les années précédentes. Jean-Baptiste et Laure passent régulièrement dans les vignes, pour surveiller le mûrissement, enlever les feuilles qui recouvrent les grappes. Ils ont également l’oeil fixé sur la météo, qui va conditionner la date des vendanges. Si trop de pluie menace, elle sera avancée pour éviter que le raisin ne s’abîme. Mais le but est de les ramasser le plus tard possible.
Parmi les opérations de surveillance du raisin, le contrôle du taux de sucre à l’aide d’un réfractomètre : JB ramasse quelques grappes, les presse à la main, met un peu de jus dans l’appareil, vise le soleil et lit le résultat. Là, le taux commence à être bon mais quelques jours de soleil en plus ne feront pas de mal au vin.
 Réfractomètre |
2013 – Semaine 29 et 28
Rebelote, je remets deux photos d’un coup pour deux semaines avant de reprendre à partir de lundi prochain un rythme plus normal.
La première photo a été prise juste avant mon départ, quand les branches des vignes étaient encore peu fournies. En un mois, la végétation a bien poussé, les petites fleurs à peine visible ont quasiment toutes laissé place à des grappes qui commencent à se former. Laure et Jean-Baptiste sont en train de finir le palissage des vignes : il s’agit de relever les branches en les accrochant à des rangées de fil de fer. Trois passages dans les vignes ont été nécessaires au fur et à mesure de la pousse.
 Au soleil |
 Palissage |
2013 – Semaine 26 et 27
La semaine dernière a été assez intense et je n’ai pas pris le temps de mettre à jour ce fil. Rattrapage cette semaine avec deux photos pour le prix d’une !
Deux photos prises dans la cave, avec en premier les anciennes bouteilles du domaine et en second, Jean-Baptiste à l’oeuvre en train de mettre les bouteilles en carton. Actuellement, trois vins sont affichés au catalogue du Domaine Miolanne : le Volcane Rouge 2011, qui est un assemblage de pinot noir et gamay, le Volcane Rosé 2012, un assemblage de pinot noir et gamay et le Domaine Pinot noir 2011, un vin rouge 100 % pinot noir élevé en barrique.
 Les anciennes cuvées |
 Mise en carton |
2013 – Semaine 25
Même si je suis à l’autre bout du monde, je continue mes séries « Semaine après semaine », avec des photos qui ont été prises avant mon départ.
Jean-Baptiste en business man dans ses vignes… Un couple qui s’installe comme vignerons, c’est beaucoup de paperasse, surtout quand ils décident de passer leurs vignes en bio et de construire une nouvelle cave. Et c’est aussi beaucoup de temps passé au téléphone.
 Business man |
2013 – Semaine 24
Des nouvelles des plantiers de Gewurtz, qui prennent racines depuis un mois maintenant : ça pousse aussi, même si c’est moins spectaculaire que les autres vignes qui ont plutôt pris 20 à 30 cm.
 Quelques feuilles |
2013 – Semaine 23
Un rayon de soleil dans les vignes.
 Ca pousse |
2013 – Semaine 22
Vendredi, quelques heures de stress pour Laure et Jean-Baptiste, qui accueillent leur premier grand groupe pour une visite de la cave et une dégustation des vins. Trente-cinq personnes dont on ne sait si elles rentreront dans la pièce, qui n’est pas si grande que ça. Explications sur le domaine et les cépages, sur les méthodes utilisées, le passage au bio, présentation des quatre vins, dégustation et vente : finalement, tout s’est très bien passé, dans un joyeux brouhaha d’une salle remplie juste ce qu’il faut.
 Dégustation |
2013 – Semaine 21
Retour dans les vignes qui seront récoltées à l’automne avec cette semaine l’ébourgeonnage. Depuis la taille, les feuilles sont sorties et leur vert presque fluo tranche sur les ceps foncés et la terre brune.
Le but de l’ébourgeonnage, c’est un peu comme enlever les gourmands des tomates : ouste les bourgeons qui ne vont pas se développer au même rythme que les autres, ceux qui se dirigent vers le bas alors qu’on veut une vigne qui pousse vers le haut, ceux qui sont trop rapprochés. Le but du jeu est d’obtenir une branche homogène, dont les grappes arriveront à maturité au même moment, avec des feuilles aérées pour éviter le développement de maladies. Cela permet de jeter par la même occasion un coup d’oeil sur les ceps, voir ceux qui sont définitivement morts, ceux dont la branche qui a été laissée à la taille a cassé et qu’on va donc préparer pour l’année prochaine.
 Ebourgeonnage |
2013 – Semaine 20
Préparer l’avenir… En cette fin d’après-midi, le domaine vient de s’agrandir d’un demi hectare de vignes, avec la plantation de ceps de Gewürtzraminer. Pourquoi ce cépage alors que le reste du domaine est en Pinot noir et Gamay ? Pour varier et parce que Jean-Baptiste pense que le vin sera intéressant car peu répandu dans la région. La parcelle plantée est un sol argilo-calcaire sur des marnes, le climat au pied du Sancy a des côtés continentaux et d’autres vignerons ont déjà tenté l’expérience : un ensemble d’éléments qui ont poussé Jean-Baptiste et Laure à se lancer dans l’expérience.
Une société de prestation agricole est donc venue quadriller le terrain fraîchement labouré dans lequel sont plantés régulièrement les porte-greffes. L’opération commence en fin d’après-midi sous un soleil pesant pour se finir en soirée sous les nuages d’orage. A cinq personnes, cela va vite : tendre les lignes de repères, distribuer les porte-greffes aux bons endroits, les planter.
Dans une quinzaine de jours, les premières feuilles sortiront, pour une première récolte d’ici trois ou quatre ans.
 Plantation pour l’avenir |
2013 – Semaine 19
Cette fois, toutes les vignes sont attachées, les feuilles sont sorties, les grappes commencent à se former, n’attendant plus que le soleil pour grandir. Le travail dans la vigne est loin d’être terminé, il faudra bientôt palisser les branches. Et avant cela, réparer les lignes de fil de fer qui sont cassées. Pendant la taille et le liage, chaque ligne abîmée a été repérée par un morceau de scotch bien visible ou par de la rubalise. Et en tête de rangée, un autre bout de scotch ou de rubalise signale qu’il faut intervenir dans le coin.
 Témoins |
2013 – Semaine 18
L’accrochage des vignes se poursuit et cette fois, c’est bon, les vignes commencent à bourgeonner. Et entre les petites feuilles qui sortent sous le soleil auvergnat, on peut distinguer ce qui va devenir les grappes de cet automne.
 Grappes en devenir |
2013 – Semaine 17
Encore un jeu de lignes dans les vignes. En ce beau jour de printemps (enfin), encore un peu frais mais tellement ensoleillé, Laure a passé la journée dans les parcelles, lieuse à la main, pour accrocher au fil de fer la seule branche qui a été laissée sur les ceps. C’est la deuxième opération de l’année, mais loin d’être la dernière. Au minimum cinq passages seront nécessaires, avec diverses opérations, pour préparer la vigne avant les vendanges.
 Opération ‘lier la vigne’ |
2013 – Semaine 16
Le printemps est au bout, là-bas, tout au fond…
Alors que les arbres commencent doucement à être en fleur, les bourgeons de la vigne tardent à sortir. Ce matin, j’ai eu au téléphone un copain viticulteur dans le Médoc, les feuilles ont déjà verdi les rangées de ceps. Et la luzerne aussi apparement, qui est presque plus haute que les pieds de vigne. Ici, pas encore. D’ailleurs, dans la semaine, il a reneigé sur les volcans…
 Au fond |
2013 – Semaine 15
Dans un des couloirs de la cave, les cirés attendent les vendanges. L’automne n’est pas encore là. En revanche la pluie…
 Cirés |
2013 – Semaine 14
Mars est terminé mais la taille des vignes pas encore tout à fait, il reste encore une parcelle à couper, avant que les bourgeons ne commencent à éclater. Ici, le printemps tarder à venir, quelques arbres timidement fleurissent par-ci, par-là. Mais on prévoit encore de la neige pour les jours à venir, sur le Sancy, pas si loin que ça.
 Les restes de l’hiver |
2013 – Semaine 13
Cette semaine, entre deux journées de taille, c’est la préparation du vin pour une mise en bouteille à partir de demain. Du rosé et du rouge sont filtrés, une étape pas forcément obligatoire, plus légère pour le rouge que pour le rosé. A l’oeuvre, une antique machine qui fonctionne pour le compte de la troisième génération de vignerons et se montre toujours aussi efficace. D’une cuve à l’autre, des tuyaux, au milieu les filtres en cellulose et dans tout ça, le vin qui passe. Si l’opération se fait de manière relativement automatique, il faut rester dans les environs pour vérifier que tout se passe bien. L’échelle est l’alliée du vigneron pour aller regarder dans les cuves.
 La tête dans la cuve |
2013 – Semaine 12
La taille continue, dépendante de la météo, mais rang après et rang et parcelle après parcelle, les pieds de vigne prennent un air épuré tandis que les branches s’amoncellent entre les rangées. La semaine dernière, c’était giboulées de neige et vent froid. Cette semaine, il y a eu de belles journées ensoleillées, assez pour quitter gants et bonnet.
 Tête de piquet |
2013 – Semaine 11
Le gros travail du mois de mars, c’est la taille des vignes. Pas facile en ce moment où les journées ensoleillées, comme celle d’aujourd’hui, alternent avec les averses de neige, comme celles d’hier. Une constante quand même : le petit vent glacial qui vient vous refroidir les mains.
Laure et Jean-Baptiste ont passé leur journée dans les vignes, avec vue sur le Sancy, le puy de Dôme et Montpeyroux, visités par les oiseaux et avec pour seul bruit celui de leurs sécateurs électriques qui ménagent leurs mains. N’est laissée sur chaque pied de vigne qu’une seule branche, soigneusement choisie car toutes ne peuvent pas porter de fruits.
 La taille |
2013 – Semaine 10
On pourrait croire que sur la fin de l’hiver, la saison est calme. Mais en réalité, mars est un mois de course. Il faut tailler les vignes et pour cela viser entre la neige (la semaine dernière) et la pluie (cette semaine). Il faut remplir des papiers, comme dans toute entreprise. Et les rendez-vous avec l’administration se révèlent parfois plus longs que prévus. Il faut aussi accueillir les clients à la cave. Laure le fait avec un grand sourire.
 Bienvenue au domaine |
2013 – Semaine 9
Je décline le concept entamé avec la boulangerie et je commence donc une série avec des vignerons.
Comme certains d’entre vous ne le savent pas, l’Auvergne a été une région viticole assez riche, avec une histoire qui débute avant le 11ème siècle. Au 19ème, les volumes augmentent, la qualité décroît, les vins d’Auvergne se font une assez mauvaise réputation et quand le phylloxéra passe par le long de la vallée de l’Allier à la fin du siècle, les vignes sont ravagées et la replantation n’a pas eu lieu. Restent des villages vignerons aux maisons anciennes avec cuvages. Depuis quelques dizaines d’années, des vignerons reprennent quand même possession des terres et des domaines voient le jour, avec une production tout à fait honorable. Le hasard m’a fait rencontrer sur un salon Laure et Jean-Baptiste, qui viennent juste de s’installer en reprenant un domaine existant, le Domaine Miolanne. Des jeunes qui s’installent, une propriété qui a déjà une histoire, un terroir particulier (les vignes sont sur une terre volcanique), une volonté de passer au bio, tout cela m’intéresse et j’ai donc décidé de les suivre pendant une année, une fois par semaine.
Pour ma première visite, c’était l’embouteillage. Pas celui avec les voitures, celui du rosé 2012. L’opération se déroule dans un grand camion : d’un côté, le vin arrive depuis les cuves par des tuyaux, de l’autre, les bouteilles vides sont sur des palettes, au milieu la chaîne de remplissage et à la fin, les cartons sur les palettes qui vont rejoindre le stock.
 Prêts pour le stockage |