Dimanche 25 janvier
Marrakech – Tizi-n-Tichka – Telouet
Nous hésitons sur ce que nous faisons : une journée de plus à Marrakech ou pas ? Nous commençons à faire nos bagages, quand nous recevons un coup de fil de Jérôme. Finalement, hier, ils n’ont rien fait après le dîner et veulent retourner au souk avec d’autres coureurs de kart. Nous nous retrouvons pour une nouvelle visite, un peu plus nombreux qu’hier.
Rue du souk |
Dans la rue |
Boutique |
Le plaisir des yeux est toujours le même, mais nous écourtons la visite et allons déjeuner avec Jérôme et Xavier dans un restaurant berbère. C’est bon, mais ça n’a pas le charme de certains restaurants dans des villes plus petites.
Pose |
Pôv’bête |
Sur la place Jemaa El Fna, nous posons avec les serpents (pauvres bestioles), je me prends la tête avec un vendeur d’eau en costume traditionnel que j’ai eu le malheur de prendre en photo et qui veut, naturellement, sa rétribution. Finalement, j’efface la photo (vive le numérique) et je ne paye rien.
Jérôme et Xavier retournent à leur hôtel, puis prennent l’avion en fin d’après-midi. Avec Sam, nous n’avons pas spécialement envie de passer une soirée de plus ici, alors, bien qu’il soit plus de trois heures de l’après-midi, nous prenons la route du Tizi-n-Tichka. Le Tizi-n-Test nous a tellement plus que nous voulons voir cet autre grand col à côté de Marrakech.
Sur le Géoguide, le circuit Telouet (un peu après le sommet du Tizi-n-Tichka) – Aït Benhaddou est décrit comme sympa et cela nous permet de faire un peu de piste. Un peu après la sortie de Marrakech, nous voyons plusieurs autobus panoramique à vaches. C’est comme les bus touristiques parisiens, avec deux étages, dont celui du dessus est ouvert. Sauf que ce ne sont pas des touristes qui sont dedans, mais des vaches, oreilles au vent. Et accessoirement quelques Marocains voyagent accrochés derrière.
Le col du Tizi-n-Tichka n’a rien à voir avec celui du Tizi-n-Test. La route est nettement meilleure, même si très sinueuse. Elle monte moins abruptement et fait des méandres et des lacets le long du flanc de la montagne. Monter de 100 m nous demande bien de faire deux kilomètres. Et surtout, ici, il y a des parapets. Quand nous attaquons le dernier col, cela donne d’ailleurs le spectacle étonnant de la montagne aride, sans végétation, complètement zébrée de glissières en métal. Les couleurs du soleil couchant sont magnifiques.
Un peu après le col, nous prenons à gauche, direction Telouet, sur une petite route un peu défoncée. La nuit tombe, et nous n’avons toujours qu’un seul phare pour deux motos. Au bout d’une dizaine de kilomètres, nous voyons des lumières. C’est Telouet. Nous nous faisons alpaguer dès notre arrivée par un mec en voiture qui nous amène jusqu’à une auberge. Nous sommes les seuls clients, les motos dorment dans le bar, les prix sont négociés. Nous dînons avec Mohammed, qui tient l’hôtel et veut être guide. Discussion douce et agréable. Nous apprenons le proverbe local : « Telouet, c’est chouette ». Vérification le lendemain.