Yop,
Un jour, j’ai dit à Stéph, qui se plaignait de la distance Issoire-Lyon :
« on a de la chance, on pourrait habiter à un bout et l’autre de la Beauce ou des Landes ».
Or donc, en ce we électoral, nous avons fait un zoli petit road-book Orbeil (premier lieu de vote) – Feur (pour faire une bise à belle-grand-maman, mais ça vous vous en foutez) – Saint Etienne (deuxième lieu de vote) – Lyon.
Pour la première partie, on a fait au plus court : col du Béal. 120 km, un peu de brouillard, quelques routes humides, la végétation qui commence tout juste à bourgeonner au-dessus de 1 000 m mais les arbres qui font un festival de fleurs en-dessous. Le passage de vallées en vallées est un régal. Pour la partie Feur-St Etienne, je ne sais pas du tout par où on est
passé, mais j’ai juste pensé que Stéph est un gros goinfre et que je ne dois pas valoir beaucoup mieux car j’ai encore fait frotter la SV, cette fois-ci, du côté gauche. Et pas mieux pour St Etienne – Lyon.
En faisant le CR au fur et à mesure de la balade (vi, je me discute à moi-même dans le casque, j’aime bien), je me suis dit que celui-là, j’allais peut-être me le garder pour moi, par peur de vous gaver avec mes CR de balades en amoureux. Sauf que j’avais oublié le côté aventures.
Mais avant, je vais vous parler des paysages vus mardi, dans la Chartreuse, avec quelques Lyonnais. Là, je n’ai pas fait frotter les cale-pieds, vu que ceux du DR de Mash sont un peu haut. J’ai d’ailleurs eu du mal avec la girafe : mes pieds touchent à peine par terre (j’ai d’ailleurs maudit CC sur un trompage de road-book qui m’a valu un demi tour sur une route en pente), ça penche bizarre, j’avais mal au mollet à la fin de la journée et mal aux bras aussi. Reste qu’un temps nuageux sur la Chartreuse, ça signifie certes des ondées désagréables mais ça donne aussi de magnifiques vues sur des vallées et des montagnes qui jouent à cache cache avec les nuages. Que les forêts de sapins sont vraiment jolies en ce moment, avec les bouts des branches tout vert clair qui contrastent avec le vert sombre du reste.
Pourquoi étais-je perchée sur le DR de Mash et non sur ma SV? Parce qu’entre dimanche et mardi, il y a le lundi (surprise!). Et que lundi, on a fait la révision de ma vénérable moto qui affiche presque ses 78 000 km au compteur. Donc vidange, AR au magasin de bricolage pour trouver un joint de 16 et non de 12 comme je croyais pour le bouchon de vidange, démontage de la bougie arrière en soulevant le réservoir (pas pratique, mais de la rigolade par rapport au cylindre avant). Et là, une petite remarque fuse :
« chérie, elle est bizarre, ta bougie, montre une bougie neuve pour voir »…
Et là, force est de constater qu’effectivement, il y a un truc qui cloche.
Genre comme s’il manquait une électrode à la bougie. Et tout le filetage en métal qui va avec. En gros, la bougie a cassé un peu en-dessous de l’écrou, la partie extérieure est restée dans le cylindre, la partie intérieure est venue avec le reste de la bougie. Ballot, hein ? Surtout qu’une balade est prévue le lendemain (Chartreuse, cf plus haut)…
Coup de fil à Mash, qui nous attribue un point d’originalité pour la panne, nous conseille de déculasser et me prête son traîne-couillon pour la balade du mardi (hors de question de faire le SDS sur le FJR). L’opération de déculassage est prévue pour dimanche prochain. J’ai allumé quelques cierges pour être sûre de venir à la NG en SV.
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Corinne ‘tite route – du coup, je suis rentrée chez moi en Stilo, boîte séquentielle et euh… ça va bien ;o))