Yop,
Hier, super journée ensoleillée. C’est donc le bon moment pour aller faire faire au Tromphinou une initiation gratuite au scooter, prévue depuis déjà une semaine. Je pensais que ça serait juste un tour en passager, mais le moniteur a été sympa et lui a laissé les commandes tout le temps. Tromph, méfie-toi, il a trouvé ça bien: « quand on accélère, ça pousse bien. Et pour tourner, c’est pas compliqué suffit de déhancher et de tourner la poignée ». C’était un peu court, mais à 20 euros les 10 mn en tarif normal, je comprends que le moniteur n’ait pas fait dans la durée pour une initiation gratos. Du coup, j’ai découvert la base nautique d’Issoire, pas loin du circuit et Franck a pu faire du jet-ski.
En passant à côté du circuit, on a pu voir Jolitho tourner sur son TDR, facilement reconnaissable au gros macaron jaune FRM. D’ailleurs, en fin d’après-midi, Jolitho passe à la maison après sa journée de circuit et avant d’aller faire les reco vers le Mont Dore pour son prochain rallye. Je sors les cartes, on regarde le parcours de son road-book. Jean-Louis veut surtout repérer la spéciale qui, à l’origine, était prévue à Charade. L’orga n’a pas pu avoir le circuit, ils se sont rabattus sur la montée de la Croix St Robert.
« C’est quoi la route la plus courte pour y aller? ». Je lui montre sur la carte. Ch’uis accro aux Michelins : quand je regarde le trajet bordé de vert, ça me donne envie. Il est 19h. Je dois être à 20h30 chez des voisins pour un barbec. Eternelle optimiste, je me dis que ça doit être faisable.
« Franck, mets ton blouson, on y va ».
Issoire – Perrier – Champeix – Direction Col de la Croix Morand, bifurcation par une tite route sympa vers le Croix Saint Robert. En bas du col, je m’arrête pour laisser passer Jolitho devant. On se retrouve en haut. « Alors ? », « Ben c’est sympa, je m’attendais pas à ça » :o))
Bon, pour moi, ce n’est toujours pas terrible. Avec un passager, j’ai vraiment l’impression que l’avant flotte complètement, je n’arrive pas à prendre les virages corectement, je trouve que ça bouge de partout. Alors pendant que Jean-Louis se fait un AR pour filmer le parcours de la spéciale, je sors la trousse à outils et je regarde le réglage de la précontrainte de l’amorto arrière. Verdict : il était au plus souple. Forcément, ça va aller beaucoup mieux en le réglant un peu plus dur :o)
Quand Franck remonte derrière, la moto ne s’écrase plus de 20 cm. Du coup, par gourmandise, on a décidé d’aller jusqu’au Mont Dore pour pouvoir revenir par la Croix Morand. Et là, j’ai retrouvé ma moto normale et j’ai pu m’amuser un peu plus. C’est pas tout ça, mais j’étais optimiste sur l’horaire et à l’heure où je suis censée être chez les voisins à l’apéro, on est encore au Mont Dore. Un petit coup de fil pour prévenir et gaz.
Montée puis descente de la Croix Morand. En fait, je crois que je préfère ce col à la Croix Saint Robert. Courbes moins serrées, plus agréables et paysages plus jolis. Derrière nous, le soleil finit de se coucher. On file sur la D996, j’hésite sur quelques gros virages, mais globalement, ça va nettement mieux. Enfin pour moi. Le Tromphinou, lui, commence à gigoter sur la selle passager. Par moments, il chante ou pousse de grands cris (parait qu’il y avait des rats sur les bas-côtés). A l’arrivée, alors que je suis toute contente d’avoir une moto plus stable, d’avoir pu rouler à peu près normalement et surtout d’avoir un amorto qui n’est pas si mort que ça, il n’a qu’un commentaire : « ta selle, elle fait mal aux fesses ». C’est fragile à c’t’âge-là :o))
On a posé les affaires moto, filé chez les voisins, on n’a loupé ni l’apéro ni le barbec. Bref, une journée affreuse…
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Corinne ‘tite route – avec un amorto mieux réglé, ça va être plus dur de faire frotter les cale-pieds :o)