Jour 1 – Val de Reuil
Ce matin, le parc assistance est plus calme avec quand même quelques points de stress d’ici de là. Pour les Normands, la Katoche, une SMT qui a cramé son boîtier CDI hier, n’a pas pu être réparée, malgré un démontage en règle et la recherche d’une pièce de rechange. Résultat, elle est remplacée au pied levé par une SMR raide neuve, qui affiche 44 km au compteur au moment de passer au banc de puissance juste avant d’entrer au parc fermé.
Rodage |
Pour la Bol d’Or qui a daigné démarrer hier soir, c’est finitions de dernière minute, dont le rodage des pneus au papier de verre, juste avant d’être remisée elle aussi pour la course.
Comment enlever ses bandes de peur |
Ouf, ça a été chaud et stressant, mais c’est passé, les motos vont rouler. Dans le parc fermé, elles sont alignées, mais tellement dissemblables. J’aime beaucoup la diversité des concurrents, comme cet Italien en PanEuro avec les valoches !
Ca va frotter dans les spéciales |
Dès le milieu de la matinée, la pluie s’invite à la fête. L’occasion pour les pilotes d’usine d’étrenner leurs nouvelles umbrella girls.
Umbrella girls |
C’est donc sur une route trempée, avec tous des pneus neufs pas rodés, que les concurrents font d’abord une parade dans la ville.
La parade va s’élancer |
Sous la pluie |
Ils enchaînent sur la première spéciale, toujours en ville. Ce n’est pas sur cette partie de l’épreuve que les chronos vont se faire ! D’autant plus que c’est une spéciale en ville, avec des lignes droites cassées par des chicanes, des angles droits truffés de plaques d’égoûts et de bandes blanches.
Quelques motards font le spectacle dans la partie chemin de terre (une allée entre des arbres). Le contraste avec ce qui sera la dernière spéciale du rallye, le mont Faron à Toulon, risque d’être aussi énorme que les 2 400 km qui les séparent.
Ligne droite et chicanes |
Virage urbain |
Croisement |
Pour les débutants, ce sont déjà les premières pénalités qui s’accumulent. Le métier qui rentre, comme on dit.
Parmi les anecdotes du paddock, la Versys clémentine de Jean-Louis va voir ses carénages passer au noir mat pour des raisons esthétiques (les FRMistes et chabousiens apprécieront). Vu comment se passent les premières couches, à raison d’une couche par jour, peut-être qu’elle aura une esthétique correcte en arrivant à Toulon. D’ici là, c’est moins évident !
Peinture à la bombe |