Moto Tour au jour le jour – J2

Publié le 28 septembre 2010

Lundi 27 septembre – Val de Reuil – Magny-Cours
Au petit matin, le village du rallye se réveille doucement, dans l’humidité de la pluie qui est tombée une bonne partie de la nuit.

Rose du matin
Rose du matin

Départ direct vers l’étape du soir. Je suis sensée rouler avec les Corses, on se perd de vue, leurs GPS les envoient dans deux directions différentes, ma carte me laisse sur la bonne route, ça me conforte de continuer de rouler à la Michelin ! Près de l’arrivée, la route passe du côté de Sancerre, près du trajet de liaison du rallye : allez hop, un petit détour et je vais voir les concurrents rouler dans cette région que je trouve toujours aussi jolie.

Rivière tranquille
Rivière tranquille

J’ai trouvé un endroit sympa, avec quelques petits virages tranquilles comme il y a dans la région, au milieu des vignes et des champs. Le soleil part un peu trop vite, j’entends un moteur ronronner, un phare qui se rapproche. Toujours le même frisson à les voir passer, qu’ils soient seuls ou en groupe.

Meneur de groupe
Meneur de groupe
Enchaînement de virages
Enchaînement de virages

A Magny-Cours, les assistances sont sur la pelouse, quelques spectateurs dans les gradins et les motards déjà sur la piste.

Avant d'entrer en piste
Avant d’entrer en piste
Etirement
Etirement
Commissaire de piste
Commissaire de piste

Ca s’enchaîne par groupes de quarante. Enfin pour les catégories où c’est possible. Les trois 125 partiront toutes seules, au grand regret des quatre side qui auraient bien aimé partir avec elles.

Quand ils sont nombreux
Quand ils sont nombreux
La piste pour eux tous seuls
La piste pour eux tous seuls

A peine fini sur le grand circuit que la spéciale de nuit démarre, la seule du rallye. Spectacle de nuit, surtout au niveau du départ. Et c’est là que je remarque qu’un des concurrents arbore un beau A dans le dos. Avec une moto à kick en plus. Chapeau !

Vue de dessus
Vue de dessus
A
A

Les anecdotes de la journée
La Bol d’Or, dont j’ai parlé hier et fait un portrait pour le site de Moto Mag (ça se passe ici) a fait des siennes. Suite à une chute dans l’herbe, la durit de frein avant s’est légèrement dévissée au niveau du bocal. Au premier gros freinage, froutch, plus de liquide de frein. Nono a donc fait les 300 km de liaison sans frein avant, et la roue arrière qui bloquait au moindre freinage. Il est arrivé trop tard pour la liaison et n’a pas pu faire la spéciale sur le circuit. Après une séance de mécanique, il a réussi à repartir et faire la spéciale de nuit.
La remorque BKTR a encore fait des siennes. Elle a commencé à faire un drôle de bruit, genre roulement de roue. Dans les rétros, le pneu fumait ! La cause : le garde-boue qu’on avait laissé en place, qui s’est découpé comme l’autre et a frotté contre le pneu. Mais ce n’était pas fini. Le soir, pour aller voir la spéciale, il fallait prendre la voiture. J’ai eu la flemme de décrocher la remorque. Grosse erreur car j’ai même pas fait 50 m que j’ai perdu la remorque, pile sur la route où passaient tous les pilotes qui se rendaient à la spéciale. Et bien sûr, je ne m’en suis rendue compte que 500 m plus loin. Grosse frayeur, pas de problème avec une moto ou une voiture. La morale de l’histoire, c’est qu’il va falloir que le BKRT se synchronise un peu mieux sur l’accrochage de la remorque et l’accès à l’arrière de la voiture.


Histoires, Moto, Photos, Rallyes routiers