Ce week-end encore, direction le Cézallier, mais un peu plus haut que la dernière fois. Je suis montée à la Godivelle, afin de voir enfin les lacs d’en-haut et d’en bas. Sauf qu’en cette saison, je n’ai pas vu grand chose. Un lac gelé sous la neige, ça ressemble quand même beaucoup à un champ sous la neige ! Je reviendrais donc l’été prochain pour voir les lacs.
J’ai quand même fait la randonnée prévue. Je savais juste qu’elle faisait 14 km, ce qui me paraissait largement faisable en une grosse après-midi.
Quand j’arrive là-haut, le temps est plutôt couvert, avec de beaux nuages gris. Les grandes surfaces enneigées se confondent avec le ciel.
Tout blanc |
Croix et barbelé |
Nuances de gris |
Arbres penchés |
Le Chemin est tout tracé |
Le chemin que je suis se confond avec la tour du Cézallier. Je retrouve la petite vache rouge, déjà croisée la semaine dernière à la Roche-Charles. Elle guidera mes pas tout le long de l’après-midi.
Après le coucher du soleil |
La semaine dernière, il y avait assez peu de neige finalement, qui était toute durcie par de nombreuses journées de gel. Pensant que ça serait pareil, j’ai laissé les raquettes dans la voiture. En fait, 100 à 200 m de différence d’altitude peuvent faire une différence. La neige était tout aussi croûtée, mais plus épaisse. A de nombreux endroits, je m’enfonçais un peu et les raquettes auraient été les bienvenues, même si ça restait largement faisable sans.
Etendue blanche |
Paysage |
Deux arbres |
Chevaux en tenue d’hiver |
Cheval |
A la limite des nuages |
Il faisait moins beau que la semaine dernière, mais l’avantage d’un ciel un peu chargé en nuages, c’est que la lumière change sans cesse. Et le vent, qui soufflait vraiment fort par moments, aidait à faire varier le ciel… Il y a quatre minutes d’écart entre chacune des trois premières photos ci-dessous. Et peut-être un peu une orientation différente aussi.
Barrière sinueuse |
Grand ciel bleu |
Plein de nuages |
Barrière |
Blanc bleu et arbre |
Variations sur un chardon qui m’a fait de l’oeil. Impossible de me décider sur laquelle de ces trois photos garder, non pas que je les trouve excellentes les trois mais aucune ne me parait pire que les autres. Mais c’est quand même pour lui que je me suis retrouvée allongée dans la neige. Pour les suivants, j’ai retrouvé de la hauteur.
Chardonsur ciel bleu |
Chardon au carré |
En direction du volcan |
Chardon esseulé |
Champ de chardons |
Chardons |
Les paysages étaient très épurés, pas si évidents que ça à prendre en photo.
Quasi symétrie |
Grand vide |
Idem |
Et de nouveau, un ciel très changeant selon les minutes et l’endroit vers lequel je regardais
Une traînée dans le ciel |
Le soleil perce à travers les nuages |
Ciel moutonneux |
Un petit panoramique. Le seul que je publie. J’ai été très déçue par les autres que j’ai fait, soit parce qu’ils ne rendent pas si bien que ça, soit parce que j’ai buté sur la technique : impossible de les assembler correctement !
Panoramique |
Le soleil commence à baisser sur l’horizon, la lumière devient encore plus subtile, les ombres s’allongent.
Sérénité |
En contre-jour |
J’ai bien avancé, mais dans la neige, cela va beaucoup moins vite que dans des chemins de terre. Et surtout, à m’arrêter toutes les 3-4 minutes pour prendre des photos, j’ai perdu énormément de temps. Il est 17h quand j’arrive à Jassy et un panneau m’indique qu’il me reste encore 4,5 km à faire ! Après un moment d’hésitation, je me dis qu’il ne faut pas traîner. Une portion des deux kilomètres qui me séparent du lac de Saint-Alyre se fait sur la route, j’avance vite. Le ciel devient de plus en plus rose, j’enlève les lunettes de soleil qui ne me servent plus à rien. Et j’avance. Après le lac, une grande étendue. Ca grimpe un peu et je commence à sentir la fatigue des kilomètres précédents. Je me dis que j’ai peut-être vu un peu grand, je ne suis pas encore une habituée des randos de ce type. Le soleil disparait derrière l’horizon. Et je finis par apercevoir les lumières de la Godivelle. Un peu avant le village, deux chiens viennent me voir, nettement moins accueillants que ceux de la semaine dernière. Après avoir aboyé pour montrer qu’ici, c’était chez eux, ils retournent près de l’étable d’où j’entends venir le bruit d’une machine qui ronronne et ils me regardent passer sans rien dire. J’arrive à la voiture au bon moment, il fait encore tout juste assez jour. Je note qu’il faut que j’ajoute une lampe frontale à ma panoplie de randonneuse.
Après le coucher du soleil |